lundi 22 septembre 2025

 

Les barres parallèles…

Chapitre 16

Des pilotes formés désinformés et des vols volés qui s’envolent.

 

Les nouveaux étudiants, préalablement étudiés par le scholastique studieux (le scholastique, stu dieu ?) évaluateur d’érudits en devenir (évaluant les studieux en  devenir qui lui éructaient leur érudition lors de l’évaluation scolaire Scalaire[1] (c’est s’qua l’air qui faut faire si on veut choisir un vecteur d’étude)) furent estomaqués par les leçons au long cours (une courte évaluation pour de bien longues études) qu’ils allaient devoir suivre.

Il était en effet (en l’effet ou dans les faits ?) prévu dans leur cursus une formation de pilote. Sans doute en vue (d’une vision que nous visions) de les assigner à la conduite des autobus de transport pour les nouveaux-venus dans le système Scolaire. Ils étaient nouvenus (la contraction me décontracte) à la suite de leur parcours stellaire en déconvenue (quand ils y étaient venus, ils n’y avaient pas vus l’attrape-nigauds (ni petits) dans lequel ils étaient tombés et étaient donc devenus des cons venus). Ayant fait ce constat (à l’amiable amicalité) les Spartakiens se dirent qu’ils n’allaient pas les maudire (les maudire sans mots dire) puisque que les formateurs qui les informaient de la forme de leur formation n’étaient pas très prudents. En ces faits, s’ils apprenaient la conduction de vaisseaux de leurs hôtes, ils pourraient s’éconduire hors du système, avec comme effet secondaire de faire de leur école privé (privé de liberté) une école désertifiée (déserte avec du sable dans l’engrenage).

Quand il se fut ce qui était prévue dans ce curriculum ambiguë (était-ce un piège que cette formation évasive (propice aux évasions) ou la bourde d’une gourde vide de sens ?) ils commencèrent leur formation potentiellement évidente (qui s’évade évide sa prison). N’étant pas novice dans la conduite aérienne, ils avaient un vice caché pour leurs instructeurs lunatiques (ils venaient de l’une de leurs lunes) : ils leur avaient tu qu’en vertu de leurs vertus, ils étaient revêtus d’un brevet obtenu grâce à la politique pilotique (avoir un tic de pilote) terrienne qui les avaient faits pilotes abreuvés (ou à brevet).



Cependant (et non se pendant) ils ne pouvaient piloter les vaisseaux de leurs geôliers enseignants sans avoir d’informations supplémentaires sur cette conduite (même s’ils n’étaient pas libérés pour leur bonne conduite, ils auraient besoin d’une bonne conduite des vaisseaux pour se libérer). Ils suivirent donc les leçons caleçonnés (quand l’a sonné, le cours l’a commencé) par leur ravisseurs réviseurs de leurs… (leçons, bien sûr).

Quand ils eurent suivi suffisamment de (leçons, bien sûr bis), et qu’ils furent sûrs que ce qu’ils surent les assurent (un présent du passé au présent (même si le temps n’est pas toujours un cadeau)) de savoir piloter un vaisseau solarien (il y a eu un séisme, heureusement le sol a rien) en vue de partir vers d’autres cieux plus cléments (où poussent les clémentines). Ils s’insurgèrent donc contre leurs geôliers éducationnels, et en insurgés de prisons éducatives, ils entreprirent leur insurgeante déséducation (les études déséduquée tombent en désuétude) en subtilisant un vaisseau sanguin (sans gains pour les volés qui l’avait payé en espèces sonnantes (les cloches sont une espèce sonnante)).

Ils se fuirent (pas les uns des autres, mais les uns des hôtes) quand ils se furent emparés d’un vaisseau de façon spectaculaire (spectacle façonné qui aurait fasciné les lecteurs, mais qui restera sans façon pour ce lectorat d’un auteur n’ayant pas assisté à la mainmise foraine des vaisseaux. Il semblerait que ledit tauteur (on ne doit pas lésiner sur les liaisons zutiles) n’avait pas voulu assister à ladite représentation barnumesque de vol envol, celle-ci étant présentée à guichets fermés, elle n’était pas aguichante pour un auteur qui refusait de se déguiché en spectateur de ce vol au vent (les vaisseaux étaient équipés de voiles solaires). Du moins était-ce la rumeur qui courrait lors du jogging de l’allumeur de rumeurs.)

Partis sans partie pris (sinon ils eussent été pris à partie), ils s’envolèrent vers d’autres cieux sis (si, si) hors de portée des Scholastiques. Ce fut un décrochage inattendu, attendus que les Scholastiques ne s’y attendaient pas…



[1] Un scalaire est un nombre qui est indépendant de la base choisie pour exprimer les vecteurs

dimanche 22 juin 2025

 Un dernier rire…


(À Sylvie, puissions-nous vieillir ensemble…)



Et à quoi vais-je servir,

Si je ne te fais plus rire,

Que de mes yeux sans flamme,

Ne s’écoulent plus tes larmes ?

 



Vais-je être devenu si vieux,

Que mes souvenirs heureux,

Ne seront qu’instants brumeux,

D’anciens rêves poussiéreux ?

 


Sera-ce le pire, exempt du meilleur,

Ces jours devenus sans saveur,

Qui s’écouleront dans le silence,

Du doute et de l’absence ?

 



Mais que ma main trouve la tienne,

Avant que la route ne s’éteigne,

Et quand l’aube nous surprendra,

Je te ferai rire une dernière fois…

lundi 19 mai 2025

 

Les barres parallèles…

Chapitre 15

Des transports scolaires solaires, et des cantiques quantiques.

 

         Confronté à un habillement habilement vêtant (qui revêt l’apparence de ce qu’il vêt) l’équipage n’eût pas le choix de se dévêtir pour revêtir ces vêtements qui allaient les pervertir. Ces habitudes (habits que l’on porte tous les jours) allaient faire d’eux ce que les scholastiques voulaient qu’ils fûtes (verbe à la troisième personne du singulier pluriel… ou des flutes sans aile !). Ce qui voulait dire que les haha (habits : ha bis… haha !) façonneraient leur futur qu’ils le voulûtes (de fumée, qui n’était pas sans feu pour eux) ou pas.

Ce serait un avenir au devenir si pire, que leurs ires allaient en finir de tous les rires.

Être ou ne pas être n’était plus la question. Le questionnement maintenant (maintenant le suspense) était : être celui dont on était vétuste (ancienne forme du participe passé vêtu, qui est aujourd’hui vétuste) ou ne pas l’hêtre (l’être qui a de profondes racines) ? L’habit pouvait-il faire le moine ? La transformation sous-entendue par ces questionnaires (les questionnements qui en questionnent plus d’une (question ?) sont nommés questionnaires ref : L’office de la langue slovaque) sur les apparences apparentes, étaient le résultat d’une transformation au débotté (à ne pas confondre avec un botté de transformation au bal des pieds (libre traduction de football)).

Quoi qu’il en fût de cet essai transformé, de ce qui était ou n’était pas, maintenant revêtus de robes monastiques ils purent se moisirent en moineaux (moines débutants) afin de devenir des étudiants modelés (à défaut d’être modèle) de ce système scolaire solaire.

         Maintenant qu’ils avaient le revêtement adéquat, ils embarquèrent dans la sidérante autobus Scolaire (scolaire est de ça sko l’aire l’autobus) solaire. L’IA du véhicule spatial spacieux (mais pas spécieux, l’IA pensait donc il était, même s’il lui fallait Des cartes pour savoir où il allait) assurait le transport des membres de la potacherie spartakienne (lesdits (potaches sans tache) par leurs facéties collégiennes risquaient de tirer sur l’élastique des scholastiques). Le vaisseau s’éleva dans l’éther (même si les terres n’étaient pas dans les airs) avec à son bord les spartakiens (qui même s’ils s’étaient élevés dans les cieux avaient le moral bas) et prit la route espacée (il y a de l’espace dans l’espace) vers les établissements d’instructions instrumentés (par les Scholastiques).

         Quand ils y furent, ils le surent de façon sûre (même si cette assurance leur était amère). Tandis qu’ils survolaient la planète, ils l’observèrent par les hublots de l’autobus galactique qui leur causait des ennuis gastriques (l’amertume est propice aux gastéropodes qui provoquent des reflux dans le système endocrinien). Ils pouvaient voir le plancher des ânes sous eux (il n’y avait pas de vaches sur cette planète, que des ânes pour fabriquer les bonnets des cancres là (ils avaient l’âme de cancrelats)) et ils constatèrent que l’endroit (quelle ville n’est pas un endroit ? Anvers !) était sertie (le serveur impatient demande : « J’te sers ti, ou j’te sers ti pas ? ») d'écoles écologiques (dans ces institutions, on fait répéter les raisonnements logiques aux étudiants, c’est ce qu’on appelle l’approche écho logique).  Quand ils furent rassasiés de visionner cet espace clos (par la clôture autour des bâtiments), ils passèrent du statut de visionnaire à celui de divisionnaire (leurs champs de vision s’étant réduits une fois sur le sol, la vision divine s’était divisé en visions parcellaires).

Ils se dirigèrent vers le bâtiment d’académique prestance où ils étudieraient, celui d’où on pouvait entendre les étudiants chanter des cantiques quantiques. Grâce à ces cantiques d’intrication quantique (le chant intriguant (participe présent du verbe intriquer) faisait partie d’un champ de connaissance relatif à la relativité), ils surent où aller.


         Quand ils y furent, ils eurent les horaires (ils eussent préféré des honoraires, mais les Scolaires ne les honorèrent pas de rétributions horaires : ils étaient réfractaires aux salaires de misère pour les tributaires de l’éducation planétaire) qui leur permettraient de suivre le cursus des études extra-terrestres. Le cursus n’étant pas un sprinter intemporel, ils allaient pouvoir le suivre sans se hâter, telle une marche vers le savoir, à petits pas.

Toutes les balises (et les balistes pour ceux qui auraient la mauvaise idée d’essayer de s’évader) étant en place, ils se mirent au travail, confinés dans les classes d’éducation d’où ils ne pourraient sortir qu’après avoir reçu leur diplôme. Ce confinement académique (mais non épidémique) confisquait leur liberté et la refermait derrière les portes des locaux de cours.

Ils étaient devenus les étudiants d’une école secondaire, mais pas des personnages secondaires pour autant...

jeudi 17 avril 2025

 

Multivers ?


Il y a des vers dans mes fruits,

Ce sont les fruits de mes vers,

Des ténias qui ont la rime amère,

Et la prose qui se terre en terre…

 



La pomme ne leur est plus défendu,

Ces vers sont des serpents qui muent,

Ils ont le vers solitaire, ces malvenus,

Ce ne sont que des ascaris malotrus…

 



Sont-ce des asticots versificateurs,

Pour qui l’écrit est sans saveur ?

Ou des lombrics de verbe menteur,

Aux pantoufles en vair* de rimailleurs ?

 



Il s’avère que ces mangeurs de terre,

Se terrent avec l’arrivée de l’hiver,

C’est qu’ils ne poétisent plus guère,

Quand se perdent toutes teintes de vert…

 



Ces leurres ont des mœurs perverses,

Qui mettent mon cœur à la renverse,

Heureusement que pour les faire taire,

Il reste des vers dans le vin de mon verre !



* Les pantoufles de vair de Cendrillon !

mercredi 8 janvier 2025

 

Les barres parallèles…

Chapitre 14

De la guerre des boutons et de la scolarisation scholastique.

Ils allaient de ci de là (même si le de là de ci n’était pas au-delà d’ici) au travers de l’univers cité (l’université qui s’espace) par les universels chercheurs doctes au rang (et non des doctes orants : tout le monde sait que ce n’est pas avec des prières que l’on obtient des bourses qui se recherchent, et qui ne se trouvent que lorsqu’on atteint le rang cherché). Et le fruit de cette errance dans l’absence de relief du lombric dont on parle (l’uni, ver cité (cité précédemment l’univers)) les mena là où ils n’étaient pas avant d’y aller, car alors ils y furent allés (dans ce là d’ici) et n’auraient pas pu y venir. Et maintenant qu’ils y étaient, ils se dirent que…

« S’ils avaient su, ils auraient pas venus [1]»

Ils auraient ainsi évité ce lacis (Est-ce que la scie circulaire de cette histoire tourne en rond ? Mais si ! Et mais si de votre patience…) d’intrigues qui les confinèrent dans le système scolaire (il n’y a pas d’erreurs dans le mot dit, la suite vous prouvera que non (ou oui pas)). Le Spartacus était en effet retenu par un filet invisible dans ledit système.

-C’est un filet de type FPS (Filet de Protection Scolaire), dit Hal qui venait de terminer ses analyses préliminaires (Préliminaires en vue d’un coït galactique ?). Et pour assurer le développement harmonieux et l’épanouissement de tous ses habitants, on y fait l’école à tout ce qui s’y trouve. 

-Et si on ne veut pas être scolarisé par ce système ? demanda Georges Two le commandant du Spartacus.

-Ils vous désintègrent. Leur Mine triste de l’éduque action ne badine pas avec la discipline, il a l’éduque active, qui est soutenue par un canon laser désintégrateur très efficace pour les rébarbatifs. Il n’y a aucun décrocheur dans ce système, ils sont décomposés quand ils deviennent décrocheurs (des crocheurs qui savent crocheter les cadenas de l’ignorance) …

-C’est normal qu’un élève suspendu à un crochet ne le soit plus (suspendu) quand il le quitte (le crochet). C’est pourquoi, plutôt que de faire des compositions, il fait de la décomposition buissonnière, décomposition qui se transformera en compost d’ignorance pour ces jeunes pousses maintenant sans avenir !

C’était Soda qui venait de faire une tentative d’allègement atmosphérique, le climat s’étant alourdi par suite des révélations du leur IA. Malheureusement, sa diète tranquillisante n’amaigrit pas les humeurs chagrines de ses compagnons de voyage : son régime sérénissime ne fut pas suffisant pour faire passer la température de pesante angoisse à une atmosphère d’apaisante tranquillité. D’être pris dans le filet de ce système scolaire (étant dans la suite qui prouve que oui, force est de constater qu’il n’y a pas d’erreur dans la constitution grammaticale de l’attribut systémique (la tribu du système qui fait de l’éducation systématique) leur rappelait les années pendant lesquels ils avaient été les scolarisés d’un autre système, pas du tout solaire celui-là.  

-Alors, reprit George Two, comment on fait pour sortir de cette école sans être agricole (aigris d’école) ? Et si on ne veut pas se faire planter par un jardinier d’études poussées qui ira en sarclant et en arrachant toutes les pousses de notre éducabilité ?

-Bonne question, lui répondit HAL. Mais on n’a pas le temps d’y voir maintenant, la cloche va sonner, et il vaut mieux ne pas être en retard.

-Pourquoi, qu’est-ce qui se passe quand on a du retard ?

-Les enseignants quand ils n’enseignent pas… ils en saignent ! Mais si cela pour vous rassurer, les Scholastiques (nom donnée aux habitants du Système Scolaire, dont l’approche était pour le moins moyenâgeuse). Comme ils n’avaient pas le choix, l’équipage se prépara pour sa première journée d’école. Mais quand HAL leur signala les habits qu’ils allaient devoir endosser pour leur première journée de long (les cours étaient longs dans les institutions de ce système) …

-Des robes de moines ? Mais pourquoi devrions-nous devenir des moineaux monastiques ?





[1] Fine allusion à une réplique culte du film : « La guerre des boutons ».

lundi 2 décembre 2024

 

Les fruits du temps…

 

Les dates sur mon calendrier,

Ont perdus leur goût sucré,

Devenues des fruits du passé,

Elles sont maintenant périmées.

 


Elles ont les calendes frugivores,

De ces moments pleins d’espoir,

Ces jours de rêves luminophores,

Cachés dans les replis de la mémoire.

 




Elles s’adaptent au goût du jour,

Ces dates pourtant sans retour,

Et quand on les prive de leurs atours,

Elles ne sont plus que vieux discours…




On en fait de doucereux fruits confits,

Ces dates, que si souvent l’on confie,

À nos mémoires devenues nostalgie,

Des jours depuis longtemps enfuis…



mardi 15 octobre 2024

 

Les barres parallèles…

Chapitre 13

De cafards cadavériques, et des armes à insecticide exponentielle.

 

Quand les navets traversèrent la place du marché, nouvellement approvisionnée en cadavres cafardeux, ils avaient la mine déconfite (il faut dire que l’odeur émanant n’était pas celle de la viande confite). Leur traversée du champ de bataille (qui était passé de champ de mines à champ déminé (les mines avaient exterminé, ensuite elles avaient été déterminées (non des terres minées, mais des terminés)) plein de corps laminés (celui qui l’a miné ce champ, il a fait exploser ses occupants)) se fit dans un silence sépulcral.

Les Spartakiens étaient abasourdis par l’ampleur du carnage qu’avaient provoqué leurs armes aliénées (de provenance alien) qu’ils avaient volé (vol qui leur avait permis de prendre leur envol) dans la prison alien (à liens dont il se défirent lors de leur défection du statut de prisonnier. (S’t’a-tu une belle évasion un peu !)) Ce qui dans ceci expliquait cela était que les armes de ces cafards sudistes (c’est bien connu : les cafards prolifèrent sous la chaleur du sud) était d’un fonctionnement abscons, (que s’absentent les cons) qui n’était pas évident pour qui était évadant.

Le calibrage desdits armements allait de la puissance maximum à l’impuissance minimum, contrairement à l’étalonnage habituel des armes létales (on l’étale par terre celui sur qui on tire). Ce qui fit en sorte que ne voulant qu’étourdir les blattes qui se trouvaient sur leur chemin, ils les trépassèrent, faisant d’eux des ex vivants (les vivants du passé sont les morts du présent). Mais le tir déjà dévastateur qu’ils avaient tiré (le tir tiré n'est pas retiré, même s’il a tout d’un pléonasme étiré) avait entraîné une conséquence bien pire que la précédente. Non seulement ils avaient fait place nette sur la place du marché, mais il y avait eu des effets placés nettement hors du marché : tous les cafards de la planète avaient été exterminés quand le rayon insecticide s’était répandu.

Ce qui dans cela expliquait ceci était que l’arme possédait un mécanisme de tir exponentiel : les victimes se multipliaient à l’infini, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’infinitude dans cet expansionnisme victimaire, et que l’infini se fisse infinitésimal.

Que les habitants de cette planète aient développé une arme capable d’éliminer toute vie cafardeuse était un mystère. Tout le monde se demandaient pourquoi ils avaient créé une arme aussi destructrice. (Tout le monde sauf les quelques centaines de milliards d’individus qui ne liront pas cette histoire (d’ailleurs, face au nombre astronomique d’êtres vivants sur la terre et dans l’univers qui ne liront pas mon histoire, je revendique le titre de l’auteur le plus moins lu de l’univers).

Quand les Spartakiens comprirent ceci, cela les stupéfia. C’était absurde. Qui étaient ces fous pour développer des armes de destruction massive ? Ils se dirent que ce n’étaient certainement pas des êtres humains qui fûtes (qui fûtes fussent, même s’ils le furent) assez suicidaires et insensés pour créer de tels instruments d’apocalypse appliqué. Les hommes étaient plus sages que cela, même s’il y en eut deux ou trois dans l’équipage pour suggérer de leur envoyer quelques bombes nucléaires quand ils seraient de retour dans le Spartacus, question d’annihiler toutes formes de vie sur la planète et s’assurer ainsi le silence d’éventuelles races sentientes qui eussent pu être témoins de ce génocide accidentel.



Mais heureusement, les humains originaires de la ville de Capharnüm qui étaient en grand nombre sur cette planète, et qui n’étaient cafardeux que de nom, les assurèrent qu’ils veilleraient au grain, et qu’ils se feraient une joie d’exterminer toutes races assez évoluées qui pourraient un jour dénoncer les uns aux autres.

Une fois ces considérations diplomatiques réglés, maintenant qu’ils avaient terminé la traversée de la nécropole (où le champ aux mortifications) aux destinées accomplies (on peut penser que les destinées sont accomplies quand vient le temps de la putréfaction), ils étaient libres de compléter leur mission.

Pour leur complète missionnaire, ils se rendirent dans le secteur de la ville où se trouvait les entrepôts. Comme il n’y avait plus de cafards vivants entreposés, ils purent en faire le tour afin de repérer tout ce qui pouvait leur servir. Par un heureux hasard (l’heureux hasard naît de la plume de son auteur) les cafards consommaient la même chose que les humains et possédaient un métabolisme semblable. Ils pouvaient donc puiser allégrement dans les réserves. Les réservistes étant tous morts, ils ne leur mirent pas d’embûche (il y avait déjà des termites dans bûche). Quand ils eurent fait le plein dans les entrepôts avides (à vide maintenant qu’ils étaient vidés), satisfait du succès de leur mission diplomatique, la navette gorgée de provisions, ils retournèrent au vaisseau mère (mais pas à mère, l’amertume n’étant pas une option) pour repartir vers de nouvelles aventures…

lundi 23 septembre 2024

 

Le temps qui trépasse…


 

L’effleure du temps,

Blesse les fleurs du présent,

S’amoncellent les nuages de demain,

Dans les aléas d’un avenir incertain.

 







L’hier qui s’oublie dans le présent,

Est un hiver qui s’étire au printemps.

Mais où sont les neiges d’antan [1] ?

Enfuies avec les rires des enfants…

 







L’horloge a perdu le sens de la durée,

Ses aiguilles la shootent d’intemporalité,

La discontinuité se répand dans ses veines :

La relativité s’y déploie sans plus de gêne…

 







Puis la minuterie tombe au point mort,

Le futur dépaysé se purge d’hellébore[2],

C’est qu’il a oublié de passer au présent,

Et maintenant, il n’en aura plus le temps !



[1] François Villon : « Balade des dames du temps jadis. »

[2] Dans l'Antiquité, on croyait les hellébores propres à guérir la folie et la mélancolieAinsi, dans la fable, le lièvre dit à la tortue qu’il lui faudrait purger avec quatre grains d’ellébore.

mardi 14 mai 2024

 

Les barres parallèles…

Chapitre 12

Des râteliers armés, et des blattes battantes.

 

L’inondant liquide, (ou l’aqueuse liquidité) se répandaient dans tous les coins et recoins de la prison, où il faisait un froid de canard (s’exprime par le recoin qui est un coin bis, mais pas un bitcoin). Les emprisonnés, qui n’avaient qu’une cellule à se partager (ce qui limite le niveau de réflexion), devenaient de plus en plus numides (habitants de l’Humidie, peuple d’intellectuels dont la devise est : « Ce que j’ai lu mi dit fit cela et aquifère confiance »). Ils surnageaient donc au milieu de la houle envahissante, s’efforçant de garder leur tête hors de l’eau. Mais heureusement pour ces emmurés piscicoles, quand la flotte frotta les barreaux du cachot (et non du cachalot), elle les dissolus (comme une fontaine fondante de fonte de dix sous). Les barreaux destitués de leur fonction carcérale, ils purent s’enfuir de leur geôle (à ne confondre avec la gnole, qui elle servira de dissolvant inhibitoire lors de leurs libations de libération).

Ils purent s’enfuir, et comme Moise sauvé in extrémis des eaux, ils firent l’école boissonnière (Moise devait prendre beaucoup de boisson pour parler aux buissons), se sauvant des eaux de leur captivité pas du tout captivante (pour eux, pas pour les lecteurs de cet haletant récit). Ils s’en furent donc dans les couloirs, courant pour fuir les courants découlant de l’inondation.

Ils parcouraient les couloirs suintants souterrains (bientôt sous-marins) quand soudain Soda s’arrêta subitement. Derrière lui stoppèrent également ses suivants subissant l’assaut transpirant.  Ils avaient devant eux un râtelier, sans rats à bord mais garnis d’armes à ras bord. Cette découverte d’impromptue coïncidence, mais de consistance mortelle, allait faciliter leur sortie pénitentiaire. Ils s’équipèrent donc de ces armes si opinément (la lapine opine au lapin pour qu’il la pine) oubliés par leurs geôliers. Maintenant qu’ils étaient opportunément armés, (opportunité pour eux, mais importunité pour leurs ennemis) ils foncèrent vers la sortie (l’assorti de leurs désirs) de la prison.

Ils y arrivèrent et s’en extirpèrent (de la prison). Quand ils furent arrivés au balcon, sur les lieux du devant de l’édifice qu’ils avaient espéré déserte de cafards, il y avait des millions de citoyens blattatrias (des cafards prêts à se blattre). Ils s’étaient agglutinés sur la place pour le carnaval cafardeux qui battait son plein. Au début de ce passage défoulé (de dans la foule) nul ne les remarqua, on les prenait pour des carnavaleux bienheureux, déguisés en aliens nécessiteux (leurs habits, qui avaient subis les affres de la séquestration, étaient devenus des haillons lobotomisé (expression de la même famille que lambeaux tissés (bien qu’ils ne soient cousins qu’aux 18ième  degré, force m’est de l’avouer)) …

Ils fendirent donc la foule, incognito d’apparence avec leurs haillons d’anonymes confections. Mais avant qu’ils ne se fussent faufilés au milieu de cette assemblée disparate et qu’ils en fûtes émergé, un cancrelat suspicieux (un cancre las des doutes, mais un cancre là sans doute) les suspectât (il avait la suspicion suspicieuse envers les corps étrangers, il faisait l’alien entre étrangers et criminels) de n’être pas ce qu’ils ne paraissaient ne pas être (déguisés sans déguisement qu’ils étaient (être ou ne pas être déguisé, telle fût la question)). Le soupçonneux xénophobe porta ses soupçons à l’attention de ses congénères, qui décongestionnés par cette information, se désengluèrent les uns d’avec les autres pour se positionner en position défensive de type frontal (de la même famille que frontières, mais cousins au 16ième degré) afin d’empêcher ces fuyards de foule de devenir des enfuis de la planète…

Ce fut un choc frontal au cours duquel il y eut peu de passants, mais beaucoup de trépassant…