mardi 30 janvier 2018


Un titre 34 

Les déambulations des uns et des autres, dans l'espace bien loin d'ici. 

Chapitre 17


Des habitats et des carnavals.



Les spartakiens partirent pour un ailleurs, ailleurs que le là qu’il quittait par ce partir.



Comme ils avaient toujours comme projet de sortir de la galaxie afin d’en faire le tour pour revenir à leur point de départ, la Terre, ils prirent à gauche. Comme back (c’est le deuxième comme dans le même paragraphe) ce retour au bercail risquait de durer plusieurs milliers d’années, ils avaient le temps de le prendre avant de s’y rendre, et comme tri, personne à bord ne vivrait assez longtemps pour se rendre au bout dudit (on emploie dudit pour ne pas redire le déjà dit), ils avaient décidé de revoir leurs priorités.



Et donc, devant ce temps qui ne finirait pas de passer avant qu’ils retrouvent leur foyer, ils décidèrent de transformer le Spartacus en dudit (foyer, que le dudit nous dit qu’on l’a déjà dit).



Ils n’auraient plus d’autres destinations que celle qu’ils avaient atteinte.



Pour se faire ce nouveau foyer impermanent, ils capturèrent quelques astéroïdes qu’ils mâchouillèrent méthodiquement afin d’en extraire les matières premières nécessaires pour transformer et agrandir le Spartacus. Une fois le fruit de leurs mâchouillées obtenues, ils s’en servirent pour construire une annexe au vaisseau.



C’était une sorte de biotope sous bulle (ils l’avaient en effet recouvert d’un dôme transparent qui permettait de voir les étoiles) : un habitat qui avait deux kilomètres de long par un de large.




Outre l’agglomération principale qui occupait le centre de ce lieu de vie, (une centaine de maison en plus des bâtiments administratifs et communautaires indispensables) il y avait un grand lac, et une forêt qui en faisait le tour.



C’était d’un bucolique tout à fait propre à séduire l’équipage, qui le fut. Tout le monde y déménagea donc, heureux de vivre dans de nouvelles pénates si champêtres. Désormais, on ne reviendrait plus dans la partie vaisselle (adjectif féminin de vaisseau) que pour les opérations indispensables à la conduite dudit (qu’il dit). Et c’était effectivement une conduite à tenir qui avait rassemblé le comité de commandement décisionnel récemment élu.



-Bon on fait quoi avec ça ? demanda Soda.



Le ça dont il ne savait pas quoi faire, était un message que Hal venait de recevoir en provenance du prochain système solaire qu’il traverserait (s’il gardait le même cap), message qui les invitait à venir sur la sixième planète dudit (encore des on dits), afin de participer au premier carnaval inter-galactique. On les invitait à venir y passer la fin de semaine pour un prix modeste, en compagnie des huit mille neuf cent trente-deux races qui étaient venus de partout dans la galaxie, afin de profiter de cette occasion formidable de fraterniser entre extra-toutessortesdemonde.  Le message était des plus conviviales, jusqu’au post-scriptum, qui ne l’était pas beaucoup : il disait que s’ils n’acceptaient pas cette gentille invitation, les responsables du carnaval serait dans l’obligation de les désintégrer totalement, à l’aide du gros vaisseau qui devait les accompagner pour se rendre à ces lieux de saines réjouissances.



-Bah, vu la grosseur de l’accompagnateur, répondit Georges à Soda, (le dudit (le dit qui médit) venait d’apparaître dans l’espace à côté des dudits (qui à force d’être dit rebondit)), on n’a pas vraiment le choix. Ce truc a la taille de la lune, et si ses canons sont aussi gros que ses biscotos…


mardi 23 janvier 2018

Croque-vie Cuba (2)

Dessins croqués sur le vif entre le 24 décembre 2017, et le 2 janvier 2018 à Cuba 

Hôtel Star Fish Quatro Palma, Varadero.



Dans les hôtels 
de totale inclusion, 
il n'y a que les pauvres qui sont exclus. Les touristes de buffet, visitent 
des piscines et découvrent différents bars : ils s'enrichissent 
d'une diversité culturelle qui ne dépayse pas.















Il arrive parfois, 
que le turista quitte son nid d'inclusion pour visiter des sites touristiculturelles : des centres commerciaux...
à droite de 
la gauche 
cubaine !

















Mais les toutristes reviennent toujours dans leurs forteresses inclusives (qui les protègent de îliens qui ne les servent pas) pour profiter des attraits d'un pays qui vend ses charmes pour quelques pesos : la prostitution n'est légale... qu'à l'internationale !

mercredi 17 janvier 2018


L’hiver importun…





J’ai l’hiver importun,
Il engelure mes embruns
Sous la marée qui s’est figée
Sur mon fleuve d’intimité.










J’ai étendu ma blouse automnale
Sur mes émotions hivernales,
Il y a trop de degrés en moins
Dans ces airs gelés du matin.





J’ai le réchauffement climatique
Qui a des ratées épisodiques,
La froidure me fige le carbone,
Le temps sans règle déraisonne.

Il n’y a plus sur l’étang gelé,
Que des patins abandonnés...
Les lames de mon enfance,
Les pleurs de mon innocence…


Au fil des ours qui hibernent,
Mes yeux se givrent de cernes,
Les mois de cette ère glaciaire,
Figent de gels mes paupières.





Je retrouverai le sens de l’hiver opportun,
Si les petits hommes verts de mars, en juin
Percent de sous mes humeurs enneigées,
Pour faire bourgeonner les nouvelles idées.

samedi 13 janvier 2018

Un titre 34 
Les déambulations des uns et des autres, dans l'espace bien loin d'ici. 
Chapitre 16

Des départs des uns et des départs pas des autres.

Tandis que les uns (qui étaient deux) prenaient acte de la défection de Saule, qui avait décidé de vivre dans la chênaie, (et non à ville de Lachenaie, où les seules chaînes qu’on trouve sont sur les pneus des voitures) les autres (qui eux n’étaient qu’un) rejoignaient (dilemme : le sujet est les autres, mais comme ils ne sont qu’un, pluriel ou singulier ?) Soda au pied de sa chute, pour lui éviter de tomber dans l’oubli.

Les uns et les autres étant les clones robotiques de Hal bien lu (pour que bien entendu se fusse, encore eût-il fallu que je le dise).

Soda, contrairement à son végétal ami, n’avait aucune intention de demeurer sur cette planète de demeurés. S’il fut déçu d’apprendre que son compagnon déféquait (ou dysfonctionnait ?) il ne lui en voulut pas pour autant : il se dit (et s’écouta le dire par le fait même) que Saule serait plus heureux au milieu des arbres que des hommes.

Précisons que s’il était au courant de la défécation de Saul au moment même où celui-ci faisait son besoin (son besoin de vivre parmi ses pairs, bien sûr), ce n’était pas parce que qu’il l’avait senti venir, mais parce que Hal qui était simultanément dans ses trois corps, lui avait fait part de ce qui se passait dans la chênaie au moment même où cela se passait (le moment présent crée des moments passés quand il passe, et des moments futurs quand il est dépassé).

-Mais comme je vais bientôt lui dire ce que je te dis maintenant, le lui dit-il (tout en maintenant qu’il lui dirait bientôt), j’ai une solution qui pourrait permettre de garder le contact avec Saule, même s’il ne sera plus sous contrat avec nous…

-Il deviendrait donc un contactant non contractant, en somme…

-Exactement, même si le résultat sera le fruit d’une division plutôt que d’une addition.

Pendant qu’il discutait avec Soda des opérations de maintenance qu’il comptait faire avec Saule, Hal se servit des armes secrètes de son robot clowné pour éliminer tous les gardiens Zorglubiens en les désintégrant.

Une fois cette formalité accomplie, Soda et Hal repartirent pour se rendre à la forêt de Saule (parmi les chênes). Ils n’avaient pas de temps à perdre, la bulle de Dyson qui servirait à isoler la planète et ses habitants du reste de l’univers (ou plutôt d’isoler le reste de l’univers de la planète et de ses habitants) était sur le point de s’activer.

Ils y allèrent donc d’un bon pas…

Une fois parvenue au bout de leurs bons pas, ils rejoignirent Saule et les deux parties restantes de la trinité robotique post Zorglubiens de Hal, qui les attendaient au pied d’une navette spatiale qu’ils avaient dérobé pendant les bons pas qui avaient conduit Soda et Tri (un tiers de la trinité robotique de Hal) jusqu’à eux…

 -Voilà donc le moment venu de nous séparer, dit Soda à Saule. Heureusement, comme Hal a proposé de te laisser un de ses clones robots comme garde du corps pour te protéger des  Zorglunbiens, advenant qu’ils prendraient mal notre trahison suivi de leur enfermement pour l’éternité et qu’ils voudraient se venger sur toi, et que ses clones robots partagent tous le même esprit, cela va faire en sorte qu’il restera en partie sur la planète en même temps qu’il sera sur le Spartacus, et donc que ses esprits étant partagés simultanément, il en découlera redonc que Hal sera en contact constant avec lui et avec toi, et que reredonc nous resterons en contact toi et moi et lui malgré l’adversité de l’espace qui nous séparera, et que multidonc nous ne serons séparés que par l’espace mais pas par le temps en raison de la simultanéité des pensées de Hal…

-Voilà qui est dit de manière claire et concise, lui répondit Saule. Alors maintenant que ces dits le sont, il vaudrait mieux que tu décolles, il ne reste plus que maintenant et quelques minutes avant résonne le Dyson et que tu ne puisses plus partir.


Sur ces paroles de départ, Soda embarqua dans la navette avec Hal, pour repartir vers le Spartacus…

dimanche 7 janvier 2018

Croque-vie Cuba

Dessins croqués sur le vif entre le 24 décembre 2017, et le 2 janvier 2018 à Cuba 


Hôtel Star Fish Quatro Palma, Varadero.

Sur le
bord
d'une piscine,
au soleil 
qui peine 
à faire fondre
leurs
corps
touristiques,
les passagers
des
continents 
attendent
que le 
bonheur
bronze leurs
trop pâles 
sentiments...






Pour  
le confort
assuré des 
toutriches
 opulents,
les hôtes 
îliens veillent
du matin 
jusqu'au 
soir à ce
que les
verres soient
toujours
pleins !
(Et les ventres
pour qu'il y
en ait encore 
à fondre
le lendemain !)
                                                                               





Ils vont sur la plage au sable doré, se faire bercer par les
vagues de la mare aux verts reflets. Et quand ils commencent 
à s'y ennuyer, il y a ''animacion'' pour les éveiller à coup
de jeux de fléchettes, et de bingos importés !





Et quand 
commence une
nouvelle
journée, d'un
balcon éloigné,
on peut observer
la quiétude
caribéenne
d'une pêche à
la ligne dans
les flots
de l'océgrand !