L’hiver importun…

J’ai l’hiver importun,
Il engelure mes embruns
Sous la marée qui s’est figée
Sur mon fleuve d’intimité.

J’ai étendu ma blouse automnale
Sur mes émotions hivernales,
Il y a trop de degrés en moins
Dans ces airs gelés du matin.
J’ai le réchauffement climatique

La froidure me fige le carbone,
Le temps sans règle déraisonne.
Il n’y a plus sur l’étang gelé,
Que des patins abandonnés...
Les lames de mon enfance,
Les pleurs de mon innocence…
Que des patins abandonnés...
Les lames de mon enfance,
Les pleurs de mon innocence…
Au fil des ours qui hibernent,
Mes yeux se givrent de cernes,
Les mois de cette ère glaciaire,
Figent de gels mes paupières.
Mes yeux se givrent de cernes,
Les mois de cette ère glaciaire,
Figent de gels mes paupières.
Je retrouverai le sens de l’hiver opportun,
Si les petits hommes verts de mars, en juin
Percent de sous mes humeurs enneigées,
Pour faire bourgeonner les nouvelles idées.
Si les petits hommes verts de mars, en juin
Percent de sous mes humeurs enneigées,
Pour faire bourgeonner les nouvelles idées.
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