vendredi 6 octobre 2017


Les cages à homard.


Ils restent pris dans des cages à homards,

Les fruits de l’amer et du désespoir.

Ils sont des stigmates du passé,

Une nostalgie aux peurs sacralisées…























Ces fantômes suivent les courants,

Se conforment aux préjugées du temps,

Ils parcourent fleuves et rivières,

Sans jamais sortir de leurs ornières.






On les retrouve sur les embruns,

Épaves du mal des autres et des uns,

Dans leurs cages à répétition,

Où les préjugés viennent et vont…









Les crustacés aux cœurs vides,

Emplissent les estomacs avides,

Des pécheurs sans océan,

Qui prêchent le conformant.

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