RÉFLEXIONS ENSEIGNANTES ET RETRAITANTES
Le prof et la maladie...
Les barres parallèles…
Chapitre 12
Des râteliers armés, et des blattes battantes.
L’inondant liquide, (ou
l’aqueuse liquidité) se répandaient dans tous les coins et recoins de la prison,
où il faisait un froid de canard (s’exprime par le recoin qui est un coin bis,
mais pas un bitcoin). Les emprisonnés, qui n’avaient qu’une cellule à se
partager (ce qui limite le niveau de réflexion), devenaient de plus en plus
numides (habitants de l’Humidie, peuple d’intellectuels dont la devise
est : « Ce que j’ai lu mi dit fit cela et aquifère confiance »).
Ils surnageaient donc au milieu de la houle envahissante, s’efforçant de garder
leur tête hors de l’eau. Mais heureusement pour ces emmurés piscicoles, quand
la flotte frotta les barreaux du cachot (et non du cachalot), elle les dissolus
(comme une fontaine fondante de fonte de dix sous). Les barreaux destitués de
leur fonction carcérale, ils purent s’enfuir de leur geôle (à ne confondre avec
la gnole, qui elle servira de dissolvant inhibitoire lors de leurs libations de
libération).
Ils purent s’enfuir, et
comme Moise sauvé in extrémis des eaux, ils firent l’école boissonnière (Moise
devait prendre beaucoup de boisson pour parler aux buissons), se sauvant des
eaux de leur captivité pas du tout captivante (pour eux, pas pour les lecteurs
de cet haletant récit). Ils s’en furent donc dans les couloirs, courant pour
fuir les courants découlant de l’inondation.
Ils parcouraient les
couloirs suintants souterrains (bientôt sous-marins) quand soudain Soda
s’arrêta subitement. Derrière lui stoppèrent également ses suivants subissant
l’assaut transpirant. Ils avaient devant
eux un râtelier, sans rats à bord mais garnis d’armes à ras bord. Cette
découverte d’impromptue coïncidence, mais de consistance mortelle, allait
faciliter leur sortie pénitentiaire. Ils s’équipèrent donc de ces armes si
opinément (la lapine opine au lapin pour qu’il la pine) oubliés par leurs geôliers.
Maintenant qu’ils étaient opportunément armés, (opportunité pour eux, mais
importunité pour leurs ennemis) ils foncèrent vers la sortie (l’assorti de
leurs désirs) de la prison.
Ils y arrivèrent et s’en
extirpèrent (de la prison). Quand ils furent arrivés au balcon, sur les lieux
du devant de l’édifice qu’ils avaient espéré déserte de cafards, il y avait des
millions de citoyens blattatrias (des cafards prêts à se blattre). Ils
s’étaient agglutinés sur la place pour le carnaval cafardeux qui battait son
plein. Au début de ce passage défoulé (de dans la foule) nul ne les remarqua,
on les prenait pour des carnavaleux bienheureux, déguisés en aliens nécessiteux
(leurs habits, qui avaient subis les affres de la séquestration, étaient
devenus des haillons lobotomisé (expression de la même famille que lambeaux
tissés (bien qu’ils ne soient cousins qu’aux 18ième degré, force m’est de l’avouer)) …
Ils fendirent donc la
foule, incognito d’apparence avec leurs haillons d’anonymes confections. Mais
avant qu’ils ne se fussent faufilés au milieu de cette assemblée disparate et
qu’ils en fûtes émergé, un cancrelat suspicieux (un cancre las des doutes, mais
un cancre là sans doute) les suspectât (il avait la suspicion suspicieuse
envers les corps étrangers, il faisait l’alien entre étrangers et criminels) de
n’être pas ce qu’ils ne paraissaient ne pas être (déguisés sans déguisement
qu’ils étaient (être ou ne pas être déguisé, telle fût la question)). Le
soupçonneux xénophobe porta ses soupçons à l’attention de ses congénères, qui
décongestionnés par cette information, se désengluèrent les uns d’avec les
autres pour se positionner en position défensive de type frontal (de la même
famille que frontières, mais cousins au 16ième degré) afin
d’empêcher ces fuyards de foule de devenir des enfuis de la planète…
Ce fut un choc frontal au cours duquel il y eut peu de passants, mais beaucoup de trépassant…
Poème éthylique
(Ou les élucubrations de Bacchus !)
Le dernier client prend un vers,
Il s’enivre des rêves frelatés,
D’une langue qui s’est égarée…
Que se compose l’ode idyllique,
L’ensommellier lève son vin,
À ces vers si fiction, écrits en
vain.
Se perd dans les rêves oubliés,
Il récite une oraison délirante,
Bercé par son ivresse redondante…
Sonnera le glas du poète alcoolisé,
Et quand s’éteindront les lumières,
Il s’endormira dans son ultime bière
!
Les barres parallèles…
Chapitre 11
L’obscur personnage qui refusait de sombrer dans l’anonymat lors du chapitre précédent… Hum… Ce retour de chapitre doit être clarifié. Je fais donc un temps d’arrêt à des fins (même si ce n’est que le début du chapitre) d’éclaircissements au sujet de ce renvoi littéraire. (J’ai une grande expérience de ce domaine, j’ai moi-même reçu de nombreux manuscrits qui m’ont été renvoyés par des maisons d’édition.)
En effet (en nez fait pour sentir ce qui importe (les idées d’autres chapitres que l’on importe dans celui en cours) dans le récit) vous qui lisez le chapitre précédent du suivant en ce moment, n’avez peut-être pas lu ledit chapitre président (présidant aux événements de celui que j’écris au moment même où vous ne le lisez pas). Vous avez intérêt, pour faire fructifier le capital de votre connaissance de cette histoire, à lire le renvoi maintenant. Pour ce faire, je vais mettre ce récit sur pause (sur ce récif il se repose). Et pour ce faire (fer à repasser les détails de l’histoire) pendant que vous effectuez un retour en arrière, (il est plutôt rare que l’on fasse un retour en avant) je propose un interlude éducatif pour ceux qui ne se réexpédient pas dans le passé récent cette histoire (ils ont une traction avant et jamais ne reculent…
Le Macareux moine (Fratercula arctica) est une espèce d'oiseaux marins pélagiques nord-atlantique qui vit en haute mer, sauf lors de sa reproduction qui le contraint à rejoindre la terre ferme où il niche sur les pentes enherbées, les îles ou sur des falaises… Maintenant que vous avez appris tout ce que vous ne vouliez pas savoir à propos de l’oiseau monastique mariné à la reproduction interdite sauf sur la terre qui se ferme aux fadaises des iliens aux plantes désherbées, (l’interlude me fut réellement éducatif) nous pouvons poursuivre notre récit...
L’obscur cité donc, s’étant retrouvé sous les feux des projecteurs, maintenait que maintenant qu’il était allumé, on ne pouvait plus l’éteindre (mais qu’on pouvait l’étreindre si on l’aimait bien). Il se voulait d’ampoule vivace et de luminosité tenace, tel un réverbère qui persévère. Illuminé par le réflecteur littéraire, il aspirait à devenir un personnage inspirant (s’il manquait de souffle, il voulait qu’un souffleur lui inspire ses répliques) et important de cette histoire. Aussi pour s’importer dans l’obscure-clarté (à ne pas confondre avec le clair-obscur), exposa-t-il le plan machiavélique qu’il avait ourdi (ce qui l’avait étourdi) à ses compagnons cellulaires afin d’inonder leur lieu de détention. Lieu dont ils étaient devenus les détenteurs après tant d’heures à s’y être détendue (des tendus, on le devient quand on craint d’être distendu par des tensions lors d’une séance d’étirements tortueuses).
-Voilà mon idée, idéalisa-t-il à ses compagnons d’infortune…
Et il leur exposa son idée qu’ils pensèrent (l’idée transmise est une pensée partagée). Après cette dépense d’idéaux, ils durent avouer que c’était une bonne idée, et que pour l’avoir pansée (une idée que l’on panse en est une qui a été soignée par l’esprit ; c’est un bandage spirituel) l’anonyme méritait bien de cesser de l’être… pour être !
L’idée de Anonyme (son statut étant devenue son nom, il n’était plus ce qu’on disait de lui, et ce non nommé devint dès lors, un nom nommé : le a du nom est un préfixe privatif et no nymes est un dérivé de l’expression anglaise « no names » qui se traduit (mal) par : pas de nom. Ce nominé à nom était maintenant devenu… celui qui n’est pas sans nom !) était de chercher une source d’eau souterraine. Comme il n’y avait pas plancher dans leur prison (qu’ils ne prisaient pas) et qu’ils étaient directement sur la terre (mais pas la terre de la terre), quand ils trouveraient la source, il n’y aurait plus qu’à creuser avec leurs cuillères (l’heure du dîner étant passé, ils n’en avaient plus besoin) jusqu’à ce qu’elle jaillisse, pour que ce récit devienne une histoire d’O. Et comme le hasard faisait bien les choses (surtout quand on est celui qui décide dudit hasard), il se trouvait que Einstein (l’officier scientifique) avait un grand-père sourcier qui ne lui avait rien montré de ce métier : il se sentait donc prêt à le pratiquer. Étant dyslexique, il confondait le i et le u, pour lui in compétent était un compétent (ou du fait qu’il avait des flatulences, un con pétant)…
Il ne restait qu’à lui trouver une branche d’arbre adéquate, outil indispensable à l’exercice de la sourcerie. Mais ils avaient un problème, il n’y avait aucun arbre dans leur cellule, et comme en faire pousser un aurait pris trop de temps (d’autant qu’ils n’avaient pas encore d’eau pour arroser les graines arboricoles qu’ils n’avaient pas) ils se furent déçus de le constater. Heureusement, par un nouveau caprice du destin sans dessein, (s’il était destiné, il n’était pas dessiné) parmi l’équipage il y avait un navet (rappelons-nous que les membres de l’équipage d’une navette sont des navets, rappelons-le nous parce que je ne le répèterais pas à tous les chapitres) qui s’appelait Foucault et qui possédait un pendule. C’était un cadeau qu’il tenait de son père, qui ayant d’énormes sourcils l’avait acquis sans sourciller d’un sourcier qui lui avait promis qu’avec ce pendule, il n’aurait plus de soucis aquifères (le père ne connaissant pas ce dernier mot et étant dur de la feuille, avait compris que le pendule lui enlèverait ses sourcils en calorifère). Soda passa ce mauvais souvenir à Einstein.
À défaut d’une branche perdue, il avait un ondulant pendu…
L’arc dans le ciel…
L’arc au ciel essuie les nuages,
Qui pressées, ont versés leur jus d’orage,
C’était une averse de bonnes intentions,
Que celle qu’ils ont pleuré sur nos maisons…
L’arc ancien était de couleur monochrome,
Ses teintes avaient le prisme monotone
À l’époque où la vie était en noir et blanc,
Avant que la couleur n’envahisse nos écrans,
L’arc essentiel s’étire au creux du firmament,
Là où le leprauchen fait tinter ses pièces d’argent.
Sans lui, l’averse ne serait qu’une pluie oubliée,
Ignorant les aquarelles du soleil fragmenté…
L’arc qui triomphe dans le ciel dénuagé,
N’est pourtant qu’un éphémère passager,
Il n’aura survécu qu’un bien court moment,
Pour nous faire oublier le crachin impertinent !
Issu du folklore irlandais, le leprechaun est un farfadet un tantinet roublard, qui aime faire des farces et compter ses pièces d'or. Un trésor qu'il conserve dans un chaudron, caché au pied d'un arc-en-ciel.