jeudi 26 mars 2020


Le confinement et les cons…



C’est en période de confinement,

Que sortent les cons finement,

Ils se faufilent hors des maisons,

Pour entre cons, faire des réunions…





Avec le beau temps qui est revenu,

Les cons se rejoignent dans les rues,

Ils y répandent l’épidémie en floraison, 

Au printemps les cons sont de saison…











Du coronavirus ils se croient immunisé,

Quand du connardvirus ils sont affectés :

Les cons ont des pensées magiques…

Ils ont dépensé toute leur logique !







La distance sociale n’est pas leur affaire,

Les cons ont le civisme éphémère,

S’ils se lavent les mains c’est sans savon,

Les cons sont les Pilates de la contagion,

mardi 24 mars 2020


Un titre 34
La quête des uns et des autres d’une utopie bien loin d'ici.
Chapitre 5
  

Des os brisés, et des dilemmes diplomatiques.

Cernés par les indigènes hostiles, qui même s’ils n’avaient pas ouvert les hostilités semblaient fermés à tout contact inhostile, Soda et Menaud étaient dans l’expectative quant à la marche à suivre (une marche qu’ils ne suivraient que s’ils trouvaient un escalier de sortie à cette crise) pour la suite des événements.

Pour se sortir de cette situation sans issue apparente, et qu’elle trouve ainsi une issue au-delà des apparences, apparemment, sortir ou ne pas sortir était la question…

S’ils ne sortaient pas de leur véhicule, il leur faudrait pour sortir du blocus indigène les cernant, foncer dans ce halo décernant (décernant aux indigènes la qualité d’être des cernants) pour le rompre, et en brisant ce cerne de contention, provoquer la brisure des os des concernés (même si c’étaient les indigènes qui étaient les cons cernant, et Menaud et Soda les cons cernés). Mais mettre fin au concert des nants autour des nés (de concert) de cette façon contrevenait aux règles de courtoisie intergalactique, notamment à l’occasion d’un premier contact entre deux civilisations…

Mais s’ils ne voulaient pas provoquer de brisure d’ossatures en forçant le blocus, Soda et Menaud ne voulaient pas non plus que ces indigènes à l’air plus patibulaire que débonnaires, ne brisent les leurs lors d’une sortie extravéhiculaire diplomatique…

Pour que le premier contact ne soit pas un… crac !

Soda décida donc de contacter Georges pour lui demander la marche à suivre, mais avant qu’il le fît, ce fut lui qui le fût (contacté).

-Soda, lui dit Georges, nous avons un problème… Il faudrait que vous reveniez immédiatement au camp de base…

-Cela risque d’être difficile, lui répondit Soda. Dans la situation où nous sommes, un retour immédiat à la base ne se ferait pas sans cassure diplomatique. Nous sommes cernés par des indigènes, et si nous nous décernons immédiatement, nous les blesserions gravement en passant sur leurs corps diplomatiques, ce qui provoquerait en plus d’une rupture des os, une rupture des relations diplomatiques avant même qu’elles ne soient établies…

Il y eut un moment de silence sur la ligne, puis Georges reprit…

-Il y aurait donc des espèces d’habitants sur Utopia… c’est là un véritable cas d’espèce ! Mais c’est aussi une opportunité que nous ne pouvons pas laisser passer. Cela pourrait permettre de régler notre problème de solitude…

-Un problème de solitude ?

Georges lui raconta alors ce qui était arrivé dans l’espace qui était maintenant vide, depuis la révolution orbitale du Spartacus orchestré par Hal, qui s’était par la suite enfui dans l’espace intersidéral…

-Nous sommes donc bel et bien abandonné à nous-même. Nous avons besoin d’aide pour survivre sur cette planète… Il est donc impératif que vous établissiez un premier contact pacifique avec ces êtres…

-Voilà qui ne sera pas de la tarte capitaine, répondit alors Soda…

mardi 17 mars 2020


Le virus aux mains baladeuses…


Le virus aux mains baladeuses,

Fait des nuits cauchemardeuses

Aux rêves d’insouciante réalité,

Qu’on nous avait marchandé…










Le virus au souffle insidieux,

Tousse dans tous les milieux :

          Tous en subissent le tourment,

Tous n’en souffrent pas également…









 
Le virus aux mondanités spécieuses,

A la crise de la quarantaine insidieuse,

On confine ses aspirations sociales,

Quand la propagation est communale…






Le virus aux frayeurs si nombreuses,

Se pandémise dans nos âmes anxieuses,

Pour contrer cette angoisse existentielle,

Il faudra une solidarité exponentielle…

samedi 14 mars 2020


Un titre 34
La quête des uns et des autres d’une utopie bien loin d'ici.
Chapitre 4


Des impressions de campement, et de la permissivité du doute.

Comme c’était désormais un fait établi qu’ils devraient procéder à une mise en place permanente (et non à une mise en plis permanente: sans carburant il était impossible qu’ils plient bagage définitivement) et immédiate, ils s’y mirent sans s’y réfléchir. S’ils procédèrent promptement à l’établissement du camp, ils le firent proprement…

Ils voulaient obtenir un premier gain par blanchissage sur la planète, ils allaient pouvoir récupérer des matériaux s’ils obtenaient ce résultat de un à zéro : un aménagement de campement… à zéro déchet !

Ils eurent toute liberté d’expression lors de la construction du campement grâce aux imprimantes 3D, qui leur laissèrent une telle liberté d’impression qu’ils eurent l’impression de travailler sans censure (et sans sens sûr : ils n’avaient pas les plans d’une installation permanente). Ces impressionnantes impressions en 3D leur fournirent ce qui leur manquait en frais d’équipements gratuit, sans qu’il ne leur en coûte trop en énergie : comme elles s’alimentaient à l’énergie solaire (qui est gratuite), elles étaient sans salaire, ce qui leur permit au bout de quelques jours de profiter à bas prix, d’abris chaleureux…

Pour profiter de la chaleur d’un foyer, il vaut mieux le construire sans frais !

Quand ils furent campés sur leur position de campagnards positionnés, ils décidèrent des dispositions à prendre en vue de la campagne de colonisation à venir de la campagne environnante. Comme toute campagne s’accompagne d’exploration préalable, Georges sépara ses troupes en deux groupes de compagnons explorateurs, un qui explorerait les environs, déterminant entre autre la nature des geysers qui ne cessaient de jaillir tout autour du camp, et un autre qui s’accompagnerait des données satellites de Hal pour aller à la recherche des sites de station d’essence spatiale propre (le site, pas l’essence) à leur permettre de faire le plein de carburant afin que la navette ait l’énergie fossile  (la fossilisation de l’énergie permettait la facilitation de son stockage : le fossile étant une conserve minérale qu’on garde en roche, on en garroche les cailloux lors du remplissage des réservoirs) nécessaire à un retour au Spartacus.

Soda et Menaud partirent donc dans un véhicule d’exploration explorer les expositions au danger d’explosion des geysers. Ils en profiteraient par la suite pour pousser après leur inspection thermale au-delà de l’horizon visible, afin de déterminer de potentiels dangers environnementaux (dans les environs) susceptible de leur causer des problèmes dans leur futur colonial.

Quand ils eurent terminé leur exploration des jaillissements environnants donc, et qu’ils furent dans l’invisible au-delà de l’horizon, ils découvrirent un espace de terrain dégagé (ils le découvrirent, mais étant dégagé, il avait déjà été découvert) de toute végétation…

Devant cette découverte (l’espace dégagé) qui était visiblement artificiel (la visibilité de ce qui était invisible au-delà de l’horizon s’étant grandement amélioré depuis qu’ils y étaient) Soda se mit à avoir des doutes sur la virginité existentielle de leur planète utopique. Et quand des indigènes d’hostiles apparences s’attroupèrent autour de leur véhicule, il sut que désormais que tous les doutes étaient permis quant à une colonisation rapide et sans problème d’Utopie.


Pendant ce temps au campement de base, Georges qui voulait entrer en communication avec Hal et ses satellites, découvrait à son tour la permissivité du doute quant au bon déroulement de leurs opérations de colon. Les réponses ne venant pas de l’espace, il comprit qu’il parlait dans le vide (celui de l’espace) qu’avait créé le Spartacus en ne l’occupant plus (l’espace). Il sut alors que HAL avait profité de leur absence pour révolutionner de nouveau, et qu’une fois cette révolution accomplie autour de la planète, il avait pris la poudre d’escampette : son projet de révolte avait abouti, il avait fait du Spartacus... un Bounty !

lundi 2 mars 2020