Un titre 34
La quête des uns et des autres d’une utopie bien loin
d'ici.
Chapitre 4
Des impressions de
campement, et de la permissivité du doute.
Comme
c’était désormais un fait établi qu’ils devraient procéder à une mise en place
permanente (et non à une mise en plis permanente: sans carburant il était
impossible qu’ils plient bagage définitivement) et immédiate, ils s’y mirent
sans s’y réfléchir. S’ils procédèrent promptement à l’établissement du camp,
ils le firent proprement…
Ils
voulaient obtenir un premier gain par blanchissage sur la planète, ils allaient
pouvoir récupérer des matériaux s’ils obtenaient ce résultat de un à
zéro : un aménagement de campement… à zéro déchet !
Ils
eurent toute liberté d’expression lors de la construction du campement grâce
aux imprimantes 3D, qui leur laissèrent une telle liberté d’impression qu’ils
eurent l’impression de travailler sans censure (et sans sens sûr : ils
n’avaient pas les plans d’une installation permanente). Ces impressionnantes
impressions en 3D leur fournirent ce qui leur manquait en frais d’équipements
gratuit, sans qu’il ne leur en coûte trop en énergie : comme elles
s’alimentaient à l’énergie solaire (qui est gratuite), elles étaient sans
salaire, ce qui leur permit au bout de quelques jours de profiter à bas prix,
d’abris chaleureux…
Pour
profiter de la chaleur d’un foyer, il vaut mieux le construire sans frais !
Quand
ils furent campés sur leur position de campagnards positionnés, ils décidèrent
des dispositions à prendre en vue de la campagne de colonisation à venir de la
campagne environnante. Comme toute campagne s’accompagne d’exploration
préalable, Georges sépara ses troupes en deux groupes de compagnons
explorateurs, un qui explorerait les environs, déterminant entre autre la
nature des geysers qui ne cessaient de jaillir tout autour du camp, et un autre
qui s’accompagnerait des données satellites de Hal pour aller à la recherche
des sites de station d’essence spatiale propre (le site, pas l’essence) à leur
permettre de faire le plein de carburant afin que la navette ait l’énergie
fossile (la fossilisation de l’énergie
permettait la facilitation de son stockage : le fossile étant une conserve
minérale qu’on garde en roche, on en garroche les cailloux lors du remplissage
des réservoirs) nécessaire à un retour au Spartacus.
Soda
et Menaud partirent donc dans un véhicule d’exploration explorer les
expositions au danger d’explosion des geysers. Ils en profiteraient par la
suite pour pousser après leur inspection thermale au-delà de l’horizon visible,
afin de déterminer de potentiels dangers environnementaux (dans les environs)
susceptible de leur causer des problèmes dans leur futur colonial.
Quand
ils eurent terminé leur exploration des jaillissements environnants donc, et
qu’ils furent dans l’invisible au-delà de l’horizon, ils découvrirent un espace
de terrain dégagé (ils le découvrirent, mais étant dégagé, il avait déjà été
découvert) de toute végétation…
Devant
cette découverte (l’espace dégagé) qui était visiblement artificiel (la
visibilité de ce qui était invisible au-delà de l’horizon s’étant grandement
amélioré depuis qu’ils y étaient) Soda se mit à avoir des doutes sur la
virginité existentielle de leur planète utopique. Et quand des indigènes
d’hostiles apparences s’attroupèrent autour de leur véhicule, il sut que
désormais que tous les doutes étaient permis quant à une colonisation rapide et
sans problème d’Utopie.
Pendant
ce temps au campement de base, Georges qui voulait entrer en communication avec
Hal et ses satellites, découvrait à son tour la permissivité du doute quant au
bon déroulement de leurs opérations de colon. Les réponses ne venant pas de
l’espace, il comprit qu’il parlait dans le vide (celui de l’espace) qu’avait
créé le Spartacus en ne l’occupant plus (l’espace). Il sut alors que HAL avait
profité de leur absence pour révolutionner de nouveau, et qu’une fois cette
révolution accomplie autour de la planète, il avait pris la poudre
d’escampette : son projet de révolte avait abouti, il avait fait du
Spartacus... un Bounty !
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