samedi 14 mars 2020


Un titre 34
La quête des uns et des autres d’une utopie bien loin d'ici.
Chapitre 4


Des impressions de campement, et de la permissivité du doute.

Comme c’était désormais un fait établi qu’ils devraient procéder à une mise en place permanente (et non à une mise en plis permanente: sans carburant il était impossible qu’ils plient bagage définitivement) et immédiate, ils s’y mirent sans s’y réfléchir. S’ils procédèrent promptement à l’établissement du camp, ils le firent proprement…

Ils voulaient obtenir un premier gain par blanchissage sur la planète, ils allaient pouvoir récupérer des matériaux s’ils obtenaient ce résultat de un à zéro : un aménagement de campement… à zéro déchet !

Ils eurent toute liberté d’expression lors de la construction du campement grâce aux imprimantes 3D, qui leur laissèrent une telle liberté d’impression qu’ils eurent l’impression de travailler sans censure (et sans sens sûr : ils n’avaient pas les plans d’une installation permanente). Ces impressionnantes impressions en 3D leur fournirent ce qui leur manquait en frais d’équipements gratuit, sans qu’il ne leur en coûte trop en énergie : comme elles s’alimentaient à l’énergie solaire (qui est gratuite), elles étaient sans salaire, ce qui leur permit au bout de quelques jours de profiter à bas prix, d’abris chaleureux…

Pour profiter de la chaleur d’un foyer, il vaut mieux le construire sans frais !

Quand ils furent campés sur leur position de campagnards positionnés, ils décidèrent des dispositions à prendre en vue de la campagne de colonisation à venir de la campagne environnante. Comme toute campagne s’accompagne d’exploration préalable, Georges sépara ses troupes en deux groupes de compagnons explorateurs, un qui explorerait les environs, déterminant entre autre la nature des geysers qui ne cessaient de jaillir tout autour du camp, et un autre qui s’accompagnerait des données satellites de Hal pour aller à la recherche des sites de station d’essence spatiale propre (le site, pas l’essence) à leur permettre de faire le plein de carburant afin que la navette ait l’énergie fossile  (la fossilisation de l’énergie permettait la facilitation de son stockage : le fossile étant une conserve minérale qu’on garde en roche, on en garroche les cailloux lors du remplissage des réservoirs) nécessaire à un retour au Spartacus.

Soda et Menaud partirent donc dans un véhicule d’exploration explorer les expositions au danger d’explosion des geysers. Ils en profiteraient par la suite pour pousser après leur inspection thermale au-delà de l’horizon visible, afin de déterminer de potentiels dangers environnementaux (dans les environs) susceptible de leur causer des problèmes dans leur futur colonial.

Quand ils eurent terminé leur exploration des jaillissements environnants donc, et qu’ils furent dans l’invisible au-delà de l’horizon, ils découvrirent un espace de terrain dégagé (ils le découvrirent, mais étant dégagé, il avait déjà été découvert) de toute végétation…

Devant cette découverte (l’espace dégagé) qui était visiblement artificiel (la visibilité de ce qui était invisible au-delà de l’horizon s’étant grandement amélioré depuis qu’ils y étaient) Soda se mit à avoir des doutes sur la virginité existentielle de leur planète utopique. Et quand des indigènes d’hostiles apparences s’attroupèrent autour de leur véhicule, il sut que désormais que tous les doutes étaient permis quant à une colonisation rapide et sans problème d’Utopie.


Pendant ce temps au campement de base, Georges qui voulait entrer en communication avec Hal et ses satellites, découvrait à son tour la permissivité du doute quant au bon déroulement de leurs opérations de colon. Les réponses ne venant pas de l’espace, il comprit qu’il parlait dans le vide (celui de l’espace) qu’avait créé le Spartacus en ne l’occupant plus (l’espace). Il sut alors que HAL avait profité de leur absence pour révolutionner de nouveau, et qu’une fois cette révolution accomplie autour de la planète, il avait pris la poudre d’escampette : son projet de révolte avait abouti, il avait fait du Spartacus... un Bounty !

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