mardi 24 mars 2020


Un titre 34
La quête des uns et des autres d’une utopie bien loin d'ici.
Chapitre 5
  

Des os brisés, et des dilemmes diplomatiques.

Cernés par les indigènes hostiles, qui même s’ils n’avaient pas ouvert les hostilités semblaient fermés à tout contact inhostile, Soda et Menaud étaient dans l’expectative quant à la marche à suivre (une marche qu’ils ne suivraient que s’ils trouvaient un escalier de sortie à cette crise) pour la suite des événements.

Pour se sortir de cette situation sans issue apparente, et qu’elle trouve ainsi une issue au-delà des apparences, apparemment, sortir ou ne pas sortir était la question…

S’ils ne sortaient pas de leur véhicule, il leur faudrait pour sortir du blocus indigène les cernant, foncer dans ce halo décernant (décernant aux indigènes la qualité d’être des cernants) pour le rompre, et en brisant ce cerne de contention, provoquer la brisure des os des concernés (même si c’étaient les indigènes qui étaient les cons cernant, et Menaud et Soda les cons cernés). Mais mettre fin au concert des nants autour des nés (de concert) de cette façon contrevenait aux règles de courtoisie intergalactique, notamment à l’occasion d’un premier contact entre deux civilisations…

Mais s’ils ne voulaient pas provoquer de brisure d’ossatures en forçant le blocus, Soda et Menaud ne voulaient pas non plus que ces indigènes à l’air plus patibulaire que débonnaires, ne brisent les leurs lors d’une sortie extravéhiculaire diplomatique…

Pour que le premier contact ne soit pas un… crac !

Soda décida donc de contacter Georges pour lui demander la marche à suivre, mais avant qu’il le fît, ce fut lui qui le fût (contacté).

-Soda, lui dit Georges, nous avons un problème… Il faudrait que vous reveniez immédiatement au camp de base…

-Cela risque d’être difficile, lui répondit Soda. Dans la situation où nous sommes, un retour immédiat à la base ne se ferait pas sans cassure diplomatique. Nous sommes cernés par des indigènes, et si nous nous décernons immédiatement, nous les blesserions gravement en passant sur leurs corps diplomatiques, ce qui provoquerait en plus d’une rupture des os, une rupture des relations diplomatiques avant même qu’elles ne soient établies…

Il y eut un moment de silence sur la ligne, puis Georges reprit…

-Il y aurait donc des espèces d’habitants sur Utopia… c’est là un véritable cas d’espèce ! Mais c’est aussi une opportunité que nous ne pouvons pas laisser passer. Cela pourrait permettre de régler notre problème de solitude…

-Un problème de solitude ?

Georges lui raconta alors ce qui était arrivé dans l’espace qui était maintenant vide, depuis la révolution orbitale du Spartacus orchestré par Hal, qui s’était par la suite enfui dans l’espace intersidéral…

-Nous sommes donc bel et bien abandonné à nous-même. Nous avons besoin d’aide pour survivre sur cette planète… Il est donc impératif que vous établissiez un premier contact pacifique avec ces êtres…

-Voilà qui ne sera pas de la tarte capitaine, répondit alors Soda…

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