Un titre 34
Le retour au temps perdu, dans
l'espace bien loin d'ici.
Dixième épisode
Des télégraphes phoqués, et de la
discipline de l’indiscipline…
L’armada
Spagravienne (armada dont Georges s’armendera un jour de leur avoir subtilisé)
étaient en chemin intersidéral vers Phristzie, la planète d’origine
(incontrôlée) des envahisseurs de la terre. Les volés de l’armada s’étaient
envolé de Verrat, afin (même s’ils n’étaient pas à la fin mais au début)
d’accomplir la seconde étape du plan d’origine (contrôlée) servile (il avait
été conçu alors que Georges était encore un esclave) d’invasion de la flotte.
La première étape avait consisté dans la mise à sac de la porcherie des
Verratins, la seconde planifiait d’aller frapper les envahissants visiteurs de
la terre au cœur de leur civilisation, afin de les forcer à envoyer le gros de
leurs forces hors du système solaire, pour aller au secours des leurs.
Les leurs
des Phristz leur serviraient de leurre…
Et Georges
profiterait de ce leurre pour revenir dans l’heure sur terre avec son escadre,
afin de procéder à la délivrance des siens…
Il
était donc à bord du vaisseau amiral qui fonçaient à toute allure (à tout à
l’heure pour être un bon leurre), quand il reçut dans sa cabine amoral (il
était un amiral amoral ayant volé la flotte dont il l’était (l’amiral)) un
appel urgent de l’un de ses sous-officiers insubordonnés supérieurs (s’il y
avait un jeu dans la hiérarchie des Spagraviens, c’était celui de l’échelle de
commandement et du serpentement de l’autorité).
-Amiral
Georges, que puis-je pour vous, tapa-t-il sur son télégraphe mural. (La technologie
Spagraviennes était à l’image de sa civilisation incivile : elle avait bien
du bas dans le haut, et bien des hauts qui tombaient bas !)
-Ici
le premier maître Menaud mon pote (la familiarité des subalternes envers leurs
officiers supérieurs était une autre caractéristique de cette société hippiques
(ils étaient des hippies à cheval sur l’absence de règlement)). J'aimerais te
rencontrer pour que nous discutions de questions disciplinaires.
-Je
t'attends dans ma cabine, nous discuterons de vive voix plutôt que de voix
encodées, tapa Georges en code phoque (le morse Spagraves était loufoque).
Georges
s'installa donc derrière son bureau dans l'attente de son second dernier (les
derniers étant parmi les premiers dans ce système anti-systémique) : avant
d’être son second, Menaud était le dernier maître de l'équipe chargée de
récolter l'hydrogène interstellaire, indispensable à la propulsion des
vaisseaux...
C’était
un maitre draveur interstellaire...
Menaud
maître draveur arriva donc quelques minutes plus tard, dans la cabine de
Georges.
-Alors
Menaud, lui dit Georges, quel est le problème ?
-Bon
voilà le pourquoi de ma présence Capitaine, dit-il enfin. On a un problème avec
la discipline : l’équipage de la flotte a commencé à avoir une drôle d'attitude
depuis quelques temps...
-Qu'est-ce
qu'il y a ? La discipline se relâche ?
-Ben
non, si c'était cela tout irait bien... Non, le problème, c'est plutôt qu’elle
a tendance à se raffermir depuis quelques jours. Les hommes sont de plus en
plus disciplinés, on en a même vu qui se sont mis à saluer, à répondre des oui
chef quand on leur donnait ordres, à faire sérieusement leur travail...
-Et
alors, ce n’est pas ce qu’on attend d’eux ?
-Non,
ça ne marche pas comme cela avec les Spagraviens. Lorsque nous devenons sérieux
et disciplinés, c’est que nous prenons conscience la gravité de la situation,
et il se passe alors un phénomène relatif à notre nature fondamentale :
cette gravité artificielle prend la place de notre spagravité naturelle, et
celle-ci se met alors à se répandre dans l’atmosphère autour de nous…
-Tu
veux dire que la gravité artificielle risque de ne devenir qu’un artifice de
gravité ?
-Oui
amiral, la spagravité chasse la gravité…
-Et
comment peut-on empêcher cela ?

Et bang
! Avant qu’il n’ait le temps de finir sa phrase, il tomba brusquement sur le
plancher !
Il y
eu alors des bruits de chute un peu partout dans le vaisseau, qui furent suivis
par des cris de douleur : ces dernières (les cris) étant conséquentes des
premières (les chutes), d'autant que les premières s'étaient faites sur le derrière...
-Bon
maintenant que vous et vos compatriotes êtes revenus sur terre, nous devons
prendre des mesures pour que vous y demeuriez...
-Oui
mon amiral. Je vais de ce pas redevenu pesant, réunir l'équipage afin de mettre
en place des mesures indisciplinaires.
-Oui,
il va falloir que nous les disciplinions à rester indiscipliné, si nous ne
voulons pas passer le reste du voyage à jouer aux montagnes russes
gravitationnelles...
Ce
problème étant réglé, Georges se dit qu'il allait enfin pouvoir se consacrer à
planifier l'attaque massive qu'il envisageait contre la planète maman des
Phristz, quand soudain, une alarme se mit à retentir partout dans le vaisseau.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire