samedi 3 novembre 2018

Un titre 34 (roman de science-fiction humoristique)



Un titre 34 

Le retour au temps perdu, dans l'espace bien loin d'ici. 

Dixième épisode
Des télégraphes phoqués, et de la discipline de l’indiscipline…



L’armada Spagravienne (armada dont Georges s’armendera un jour de leur avoir subtilisé) étaient en chemin intersidéral vers Phristzie, la planète d’origine (incontrôlée) des envahisseurs de la terre. Les volés de l’armada s’étaient envolé de Verrat, afin (même s’ils n’étaient pas à la fin mais au début) d’accomplir la seconde étape du plan d’origine (contrôlée) servile (il avait été conçu alors que Georges était encore un esclave) d’invasion de la flotte. La première étape avait consisté dans la mise à sac de la porcherie des Verratins, la seconde planifiait d’aller frapper les envahissants visiteurs de la terre au cœur de leur civilisation, afin de les forcer à envoyer le gros de leurs forces hors du système solaire, pour aller au secours des leurs.



Les leurs des Phristz leur serviraient de leurre…



Et Georges profiterait de ce leurre pour revenir dans l’heure sur terre avec son escadre, afin de procéder à la délivrance des siens…



Il était donc à bord du vaisseau amiral qui fonçaient à toute allure (à tout à l’heure pour être un bon leurre), quand il reçut dans sa cabine amoral (il était un amiral amoral ayant volé la flotte dont il l’était (l’amiral)) un appel urgent de l’un de ses sous-officiers insubordonnés supérieurs (s’il y avait un jeu dans la hiérarchie des Spagraviens, c’était celui de l’échelle de commandement et du serpentement de l’autorité).



-Amiral Georges, que puis-je pour vous, tapa-t-il sur son télégraphe mural. (La technologie Spagraviennes était à l’image de sa civilisation incivile : elle avait bien du bas dans le haut, et bien des hauts qui tombaient bas !)



-Ici le premier maître Menaud mon pote (la familiarité des subalternes envers leurs officiers supérieurs était une autre caractéristique de cette société hippiques (ils étaient des hippies à cheval sur l’absence de règlement)). J'aimerais te rencontrer pour que nous discutions de questions disciplinaires.



-Je t'attends dans ma cabine, nous discuterons de vive voix plutôt que de voix encodées, tapa Georges en code phoque (le morse Spagraves était loufoque).



Georges s'installa donc derrière son bureau dans l'attente de son second dernier (les derniers étant parmi les premiers dans ce système anti-systémique) : avant d’être son second, Menaud était le dernier maître de l'équipe chargée de récolter l'hydrogène interstellaire, indispensable à la propulsion des vaisseaux...



C’était un maitre draveur interstellaire...



Menaud maître draveur arriva donc quelques minutes plus tard, dans la cabine de Georges.



-Alors Menaud, lui dit Georges, quel est le problème ?



-Bon voilà le pourquoi de ma présence Capitaine, dit-il enfin. On a un problème avec la discipline : l’équipage de la flotte a commencé à avoir une drôle d'attitude depuis quelques temps...



-Qu'est-ce qu'il y a ? La discipline se relâche ?



-Ben non, si c'était cela tout irait bien... Non, le problème, c'est plutôt qu’elle a tendance à se raffermir depuis quelques jours. Les hommes sont de plus en plus disciplinés, on en a même vu qui se sont mis à saluer, à répondre des oui chef quand on leur donnait ordres, à faire sérieusement leur travail...



-Et alors, ce n’est pas ce qu’on attend d’eux ?



-Non, ça ne marche pas comme cela avec les Spagraviens. Lorsque nous devenons sérieux et disciplinés, c’est que nous prenons conscience la gravité de la situation, et il se passe alors un phénomène relatif à notre nature fondamentale : cette gravité artificielle prend la place de notre spagravité naturelle, et celle-ci se met alors à se répandre dans l’atmosphère autour de nous…



-Tu veux dire que la gravité artificielle risque de ne devenir qu’un artifice de gravité ?



-Oui amiral, la spagravité chasse la gravité…



-Et comment peut-on empêcher cela ?



-Il n’y a rien à faire, il faut attendre que cela passe : quand nous commençons à flotter en apesanteur (et tout en disant cela il s’élevait peu à peu dans les airs) nous en venons à nous sentir tellement bien que nous trouvons qu’il n’y plus rien grave, et la spagravité revient alors en nous. Mais il y a une période de flottement avant que…



Et bang ! Avant qu’il n’ait le temps de finir sa phrase, il tomba brusquement sur le plancher !



Il y eu alors des bruits de chute un peu partout dans le vaisseau, qui furent suivis par des cris de douleur : ces dernières (les cris) étant conséquentes des premières (les chutes), d'autant que les premières s'étaient faites sur le derrière...



-Bon maintenant que vous et vos compatriotes êtes revenus sur terre, nous devons prendre des mesures pour que vous y demeuriez...



-Oui mon amiral. Je vais de ce pas redevenu pesant, réunir l'équipage afin de mettre en place des mesures indisciplinaires.



-Oui, il va falloir que nous les disciplinions à rester indiscipliné, si nous ne voulons pas passer le reste du voyage à jouer aux montagnes russes gravitationnelles...



Ce problème étant réglé, Georges se dit qu'il allait enfin pouvoir se consacrer à planifier l'attaque massive qu'il envisageait contre la planète maman des Phristz, quand soudain, une alarme se mit à retentir partout dans le vaisseau.

Aucun commentaire: