samedi 11 mars 2017



Un titre 34


Les déambulations des uns et des autres, dans l'espace bien loin d'ici. 

Chapitre 2
 Des accès aqueux et des domes artificiels 

Ils amerrirent dans les flots tumultueux entourant l’Île qui était le centre de la vie évolué sur leur planète d’amerrissage. La mer hissage sur ses eaux, était un passage obligé pour qui voulait accéder aux habitants de cette planète.


Les autochtones avaient l’accès aqueux…

Il n’était pas possible en effet d’y atterrir, la seule terre de la planète était celle de l’île artificielle, et elle était protégée par un dôme d’énergie qui la recouvrait, l’imperméabilisant aux visiteurs venus du ciel. Seule la voie de la mer leur était accessible : elle était la voix de la planète qui disait aux visiteurs de venir y flotter, s’ils voulaient les îliens sous dôme aborder…

C’était du moins la teneur du message émanant, que Hal avait décrypté lorsque le Spartacus s’était mis en orbite autour de la planète. Cette émanation de la voix planétaire était diffusée en boucle par un émetteur unidirectionnel automatisé. Cet automatisme à sens unique indiquait les coordonnées d’une mise à la mer heureuse, pour quiconque voulait accéder à l’île.

Ils s’y conformèrent et se retrouvèrent flottant dans leur transbordeur amphibie, à moins d’une centaine de mètres de la zone d’accès à l’île dômée.

-C’est étrange, dit Soda en défaisant son harnais de protection, là où nous sommes, la mer clame qu’elle est calme, (même les clams peuvent le constater) mais on voit bien qu’elle est déchaînée un peu plus loin, comme si son calme se détacherait au-delà de nous. C’est comme si nous étions entre deux murs de calmants qui apaiseraient les tumultes des flots, et qu’en-dehors de leur effet analgésique, la tempête fit rage et orages…

-En fait, intervint alors Hal par le biais de l’ordinateur de bord qui contenait une partie de lui-même en lui-même, nous sommes bel et bien entre deux murs d’énergie protecteurs de flots turbulents (tous les enseignants vous confirmeront qu’il vaut mieux se protéger des flots turbulents). Ces préservatifs d’écoulements malvenus, sont constitués du même genre de matériaux énergétiques que le dôme, en fait ils en sont la prolongation. Ceci dit, s’il n’en était pas ainsi, nous serions sûrement submergés par le tumulte, parce que l’océan qui recouvre la planète, en-dehors de la protection du dôme, est en état de tempête permanente…

-Il a le grain mauvais, si je puis me permettre, se permit Menaud sans attendre d’autres permissions que la sienne. (C’était un être très permissif pour lui-même).

Soda et Menaud s’étaient portés volontaires pour prendre contact avec les habitants de l’étrange île artificielle. Ils étaient descendus sur la planète à bord de la navette, et se préparaient à prendre pied sur le canot pneumatique qui leur permettrait de franchir les quelques mètres qui les séparaient de la plage, où il semblait bien qu’un comité d’accueil les attendait. Il y avait en effet toute une foule qui y était rassemblé, et les individus défoulés (c’est bien ainsi que l’on désigne les individus qui sont dans des foules, non ?) leur faisaient de grands signes de la main, signes manuels qui avaient toutes les apparences d’en être de bienvenue.

-Bon, dans tous les cas, ils ont l’air content de nous voir, se contenta de dire Soda en embarquant dans la barque gonflée.

-C’est tout à fait logique, intervint alors Hal par le biais de la puce qu’on avait greffée dans la tête de Soda afin qu’il puisse demeurer en contact avec le vaisseau pendant son exploration. (C’était la procédure standard pour les explorateurs, on leur greffait la puce sur le cuir chevelu, et quand ils revenaient, ils enfilaient un collier pour s’en débarrasser). S’ils ne voulaient pas accueillir les étrangers, ils ne leur donneraient pas les coordonnées où amerrir…


C’était logique en effet, et ils ne purent qu’en convenir. Fort de cette convenance, ils allèrent donc à la rencontre des habitants sous dômes (à ne pas confondre avec des habitants sous-hommes)…

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