Un titre 34
Les déambulations des uns et des autres, dans l'espace bien loin d'ici.
Chapitre 2
Des accès aqueux et des domes artificiels
Ils amerrirent dans les flots
tumultueux entourant l’Île qui était le centre de la vie évolué sur leur
planète d’amerrissage. La mer hissage sur ses eaux, était un passage obligé
pour qui voulait accéder aux habitants de cette planète.
Les autochtones avaient l’accès
aqueux…
Il n’était pas possible en effet
d’y atterrir, la seule terre de la planète était celle de l’île artificielle,
et elle était protégée par un dôme d’énergie qui la recouvrait, l’imperméabilisant
aux visiteurs venus du ciel. Seule la voie de la mer leur était
accessible : elle était la voix de la planète qui disait aux visiteurs de
venir y flotter, s’ils voulaient les îliens sous dôme aborder…
C’était du moins la teneur du
message émanant, que Hal avait décrypté lorsque le Spartacus s’était mis en
orbite autour de la planète. Cette émanation de la voix planétaire était
diffusée en boucle par un émetteur unidirectionnel automatisé. Cet automatisme
à sens unique indiquait les coordonnées d’une mise à la mer heureuse, pour
quiconque voulait accéder à l’île.

-C’est étrange, dit Soda en défaisant
son harnais de protection, là où nous sommes, la mer clame qu’elle est calme,
(même les clams peuvent le constater) mais on voit bien qu’elle est déchaînée
un peu plus loin, comme si son calme se détacherait au-delà de nous. C’est
comme si nous étions entre deux murs de calmants qui apaiseraient les tumultes
des flots, et qu’en-dehors de leur effet analgésique, la tempête fit rage et
orages…
-En fait, intervint alors Hal par
le biais de l’ordinateur de bord qui contenait une partie de lui-même en lui-même,
nous sommes bel et bien entre deux murs d’énergie protecteurs de flots
turbulents (tous les enseignants vous confirmeront qu’il vaut mieux se protéger
des flots turbulents). Ces préservatifs d’écoulements malvenus, sont constitués
du même genre de matériaux énergétiques que le dôme, en fait ils en sont la
prolongation. Ceci dit, s’il n’en était pas ainsi, nous serions sûrement
submergés par le tumulte, parce que l’océan qui recouvre la planète, en-dehors
de la protection du dôme, est en état de tempête permanente…
-Il a le grain mauvais, si je puis
me permettre, se permit Menaud sans attendre d’autres permissions que la
sienne. (C’était un être très permissif pour lui-même).
Soda et Menaud s’étaient portés
volontaires pour prendre contact avec les habitants de l’étrange île
artificielle. Ils étaient descendus sur la planète à bord de la navette, et se
préparaient à prendre pied sur le canot pneumatique qui leur permettrait de
franchir les quelques mètres qui les séparaient de la plage, où il semblait
bien qu’un comité d’accueil les attendait. Il y avait en effet toute une foule
qui y était rassemblé, et les individus défoulés (c’est bien ainsi que l’on
désigne les individus qui sont dans des foules, non ?) leur faisaient de grands
signes de la main, signes manuels qui avaient toutes les apparences d’en être
de bienvenue.
-Bon, dans tous les cas, ils ont
l’air content de nous voir, se contenta de dire Soda en embarquant dans la
barque gonflée.
-C’est tout à fait logique,
intervint alors Hal par le biais de la puce qu’on avait greffée dans la tête de Soda afin qu’il puisse demeurer en contact avec le vaisseau pendant son exploration.
(C’était la procédure standard pour les explorateurs, on leur greffait la puce
sur le cuir chevelu, et quand ils revenaient, ils enfilaient un collier pour
s’en débarrasser). S’ils ne voulaient pas accueillir les étrangers, ils ne leur
donneraient pas les coordonnées où amerrir…
C’était logique en effet, et ils ne
purent qu’en convenir. Fort de cette convenance, ils allèrent donc à la
rencontre des habitants sous dômes (à ne pas confondre avec des habitants
sous-hommes)…
Aucun commentaire:
Publier un commentaire