Les oiseaux du Bar de la Mer…
Réclament à grand cri un dernier ver.
Ce sont des mouettes pas si rieuses,
Ces volatiles d’identités douteuses…[1]
Au buffet d’un tout-exclus mal climatisé,
Ils recueillent les fruits de l’amer pollué,
Ils sont les clients de privilèges hasardeux,
De ces hôtes du climat chaleureux…
Sur les plages aux coquillages plastifiés,
Où vont et viennent les vagues marées,
Ils se prélassent les ailes alanguies,
Ces touristes sans frontières ni pays.
De l’hôtel aux rivages éphémères,
Les oiseaux repartiront un soir d’hiver,
Il ne restera de leur passage d’estivants,
Que des plumes emportées par le vent…
2 commentaires:
Bonsoir Nicolas,
Je n'ai pas lu tout tes poèmes mais celui-là est particulièrement songé, écrit avec une belle plume, plein d'images qui me parlent...enfin il est tout simplement super💖.
À +
Martin
Merci !😊👍
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