vendredi 18 décembre 2020

 

Le Noël des familles éparses...

 


Au Noël des familles éparses,

Le réveillon se zoom dans l’espace,

Le sapin est de virtuel essence,

Dans ce monde en convalescence.

 






Le champagne fait des bulles familiales,

Les toasts sont beurrés aux mesures sociales

On peut faire un feu dans la cheminée,

Le père-noël ne s’y introduira pas cette année !

 



Au Noël des proches parents éloignés,

On célèbre sur l’internet des réalités,

La dinde a des farces pas si drôles,

Quand la solitude a le premier rôle.

 








Dans ce ciel où s’accumulent les nuages,

Pas d’étoile pour guider les mages,

Les Rois se retrouvent dans la dèche,

Amazon ne livre pas dans les crèches !

 





Au Noël des instants perdus,

Il faut surmonter nos déconvenues,

Si papy peut fêter le prochain,

Cela n’aura pas été fait en vain !

vendredi 11 décembre 2020

 

Un titre 34

La quête des uns et des autres d’une utopie bien loin d'ici.

Chapitre 9

 
De la facilité des gâchettes, et de l’abondance banquetière.

 

Le banquet qu’ils partagèrent avec leurs hôtes autochtones démontra à Soda et Menaud que ces amphitryons conviviaux extra-terrestres (mais intra-utopique) n’étaient pas des indigènes indigents : ils firent à l’occasion dudit (banquet) une telle ingestion (mais pas d’indigestion : il n’y a pas d’ingérence dans la gestion quand on incorpore des produits locaux) d’aliments pendant ledit (banquet) que le redit (banquet) leur prouva sans équivoque l’opulence des Utopistes banqueteurs.

 

Soda et Menaud furent forts impressionnés par la diversité et l’abondance des mets (quand il y a une telle abondance, un serveur qui sert des mets, une épaule se démet) que les endogènes autochtones (ils étaient les causes premières de leurs existences) avaient mis sur la banquette (la table principale du banquet).

 


Mais s’ils s’avouèrent savourer les constituants alimentaires locales qui abondaient sans abandons, ils prirent soin ce faisant (bien qu’il n’y eût pas de faisan au menu) de ne pas s’abandonner à des manifestations d’enthousiasme excessive. Quand leurs hôtes leur demandèrent le pourquoi de cette modestie d’enthousiasme épicurien, pourquoi ils ne rotaient pas avec emphase leurs satisfaisantes digestion, ils leur répondirent qu’ils ne voulaient pas attirer l’attention de leurs drones (qui étaient exogènes aux indigènes endogènes (des drones qui ne venaient pas de la même planète étaient bien évidemment de source externe)) qui étaient déployés pour assurer leur protection rapprochée...

 

Ils se sentaient plus en sécurité quand ils étaient des proches éloignés...

 

Le problème d’insécurité dromatique (qui étaient dramatique mais pas drolatique) venait du fait les drones de sécurité n’en avaient pas sur leurs armes (de sécurité) ...

 

Et une gâchette facile pouvait facilement gâcher un banquet !

 

Le banquet semblait se dérouler sans anicroche. Mais juste avant sa conclusion, alors qu’il allait se faire banqueroute, un des convives (que les cons vivent) se transforma con mort (le con est mort, vive le con !) en raison d’un excès d’enthousiasme. Il fut un en effet qui voulut démontrer sa joie d’accueillir ces émissaires extra-utopiques à sa table, et qui pour le faire, les voulut enserrer dans ses bras...

 

Mauvaise idée !

 

Le drone le plus proche interpréta cette tentative d’enlacement comme une tentative d’encerclement, manœuvre qui faisait partie de celles qu’il était programmé pour empêcher de se produire. Il protégea donc du geste circulatoire son protégé, en éliminant la source l’encerclant. Ce qui provoqua la mort dudit, qui par un cercle des plus vicieux, faisait partie du cercle rapproché des dirigeants utopistes.

 

Ce qui perturba quelque peu l’ambiance, qui avait été plutôt festive jusque-là...

 

Pour éviter qu’une escalade des moyens de pressions ne les mène tous à la dépression, Soda tenta de calmer les esprits qui s’échauffaient en demandant à Hal par puce, de retirer les drones de protection, qui venaient de les mettre en danger par leur protection outrancière.

 

Mais le chef des autochtones qui était passablement échauffé, réagit plutôt froidement à la tentative d’apaisement de Soda...

samedi 5 décembre 2020

dimanche 18 octobre 2020

 

La caravane du temps à venir.

Pour Sylvie...

 

Pour s’abriter du temps qui égrène les jours,

Nous confinerons entre les murs de notre amour,

La tendresse des jours du passés à venir...

Notre dernier refuge face à l’inéluctable vieillir.

 






Les rires n’y seront pas arides, 

Les rides s’y nourriront de nos rires,

Nous y partagerons nos silences,

Nous nourrirons de notre présence.

 




Nous voyagerons en terre de bohémie,

Dans notre caravane de pleine vie,

La route y sera la destination,

Jusqu’à la venue de la dernière saison.

 






Quand viendra ce dernier détour,

Nous goûterons la fin de ce jour,

Main dans la main en toute sérénité,

Nos cœurs et nos âmes apaisés.

jeudi 8 octobre 2020

 

Un titre 34

La quête des uns et des autres d’une utopie bien loin d'ici.

Chapitre 8

 
Des chants dans le champ, et des drones pas si drôles...

 

Finalement ce ne fût pas un champ de guerre que les indigènes qui entouraient Menaud et Soda entamèrent, mais un chant de naguère...

 

Ce chant ancestral était une ode qui faisait partie de la tradition orale de ce peuple aux racines millénaires (ils avaient l’ode de mode ancienne). Cette ode d’un autre temps prophétisait la venue d’étrangers surgis des cieux qui seraient dans le champ quand ils y viendraient (dans ce champ).

 

Autrement écrit, des explorateurs perdus qui seraient au bon endroit au bon moment…

 

Aussi quand les autochtones virent le module du Spartacus jaillir d’entre les nuages, ils s’assemblèrent pour entourer le champ sacré afin d’y recevoir les voyageurs célestes égarés qui viendraient s’y garer...

 

Ils avaient fait le tour du champ avant de commencer leur tour de chant !

 

Soda et Menaud écoutèrent le chantage des natifs utopistes, et comprirent aux paroles que HALO leur traduisit hors champ (l’IA qui était resté à bord du véhicule extra-modulaire, même si elle n’était pas dans le champ avec eux, demeurait en lien par le biais de leurs puces de communication) que les autochtones chantants ne voulaient pas les massacrer, mais les accueillir eux qui les attendaient depuis si longtemps.

 

S’ils n’avaient pas semblé enchanté de leur présence de prime abord, ils en chantèrent définitivement les louanges de seconde qui déborde...

 

Comme Soda et Menaud ne s’étaient pas attendu à être attendu, ils étaient sans attente quant à la suite des événements. Aussi quand les chants se turent sans qu’ils les turent (le verbe tuer au subjonctif du présent dépassé), et que les choristes utopiques les invitèrent à un banquet officiel donné dans leur village autoctonale (c’était l’automne chez les autochtones) ils acceptèrent de s’y rendre pour y occuper la banquette d’honneur (c’est dans les banquet qu’on trouve les banquettes, et dans les mains que l’on trouve les manettes).

 

Mais même si les autochtones musicaux ne semblaient pas hostiles, ils jugèrent bon de prendre la deuxième précaution (la deuxième valant toujours mieux que la première). Ils demandèrent à HALO de contacter Georges au camp de base central pour lui demander une couverture de L.A.I.N.E. (Létal Armement d’Intervention Non Établi).

 

C’était un système de sécurité composé d’une série de drones militaires dont on se servait dans les opérations qui comportaient des risques imprédictibles, comme par exemple d’assister à un banquet donné par des autochtones aux chants d’accueil débonnaire, mais à la mine patibulaire.

 


Les drones qui étaient sous la supervision de HALO, surveilleraient les moindres faits et geste de Soda et Menaud, et pourraient grâce à un armement sophistiqué éliminer toutes menaces inattendues. Soda espérait seulement que HALO saurait garder le contrôle sur les drones, car s’ils échappaient à sa supervision, ils risquaient faire un véritable carnage. C’étaient des drones expérimentaux, et ils avaient tendance à expérimenter leurs armes terriblement destructrices à la moindre occasion...

 

Ils s’allèrent donc au village protégé par les drones des dangers imprévus (mais pas du danger imprévu des drones) pour assister au banquet donné en leur honneur...

jeudi 24 septembre 2020

 RÉFLEXIONS ENSEIGNANTES


Le prof et les conversations de bar (4) Les mesures sanitaires.









lundi 14 septembre 2020

Croque-vie, été 2020
Traverse  de l'Isle-aux-Coudres, Camping Bon désir.

                                                                                                                                     
Bercé par les vagues 

en vogue sur le fleuve 

qu’elles effleuvent, 

le traversier, 

pour 
traverser ses 

passagers d’une rive 

à l’autre, 

vogue sur 
son chemin 

de traverse...





















On y embarque 

pour un passage

qui ne prendra 

que le temps d'un

regard qui se 

perdra dans 

l'horizon... 

Un de ces 

regards 

que l'on perd  et 

qui finit par nous 

habiter si 

intensément..
   




Et revenu au Bergeronnes des bons désirs, si on ne traverse plus que les terres du camping des canards, on perd toujours ses regards dans l'horizon du fleuve !  

samedi 15 août 2020


Lettre du Bleuet au Bergeronnais...
  

Il est bien ton coin de pays...



Les bateaux de Bergeronnes,

Hurlent dans leurs cornes,

À la brume qui les environne,

Aux touristes qui s’en étonnent...









Ce sont des fantômes dans le brouillard,

Des silhouettes au hasard,

Qui effleuve Laurent le saint,

Et se perdent dans le lointain...













Sur le cap des bons désirs,

Les baleines sont mortes de rire,

Elles ont la blague salée,

À Bergeron-ville... la censure cétacé !







Les rorquals y sont du commun,

Ils fréquentent les autres et les uns,

On peut les voir dans les rues du village,

Les jours de pluie quand ils y nagent !








Les sentiers ont des morillons,

Et des ours quand vient la saison,

Mais faut pas déranger les ursidés...

Quand elles sont en train d’allaiter !









 
À la Bergeronnes des plages,

C’est l’imaginaire qui voyage,

La destination est le chemin,

Et la route y est sans fin !


samedi 8 août 2020


L’ourse était de mauvaise humeur.




L’ourse était de mauvaise humeur,

Ou elle n’aimait pas mon odeur,

Quand elle m’a vue sur son sentier,

Elle n’a pas vraiment apprécié...












Quand elle est venue m’enlacer,

Ce n’était pas pour me réconforter,

Elle avait le grognement éloquent,

Pas d’ambiguïté dans son susurrement !













Quand j’ai voulu avec elle dialoguer,

Je l’ai fait à grands coups de pied,

Elle m’a sans doute trouvé antipathique,

Car elle est partie sans finir son pique-nique ! 













Elle ne m’a laissé qu’une trace de dents,

Pour quand je conterai à mes petits-enfants,

Comme un jour papy s’est battu,

Avec une ourse... à mains nues !!!

Excusez-là !

mardi 4 août 2020


Un titre 34
La quête des uns et des autres d’une utopie bien loin d'ici.
Chapitre 7


Des protocoles protocolaires, et des feux d’artifices sans artifice


HALO (c’était le nom de l’IA qui était le clone de HAL, et qui était demeurée sur la planète (mais pas moins intelligente que son modèle de base qui était à la base de sa programmation mais pas à la base de la planète, demeuré qu’il était lui-même à bord du Spartacus)) avait finalement établi un protocole de sortie sécuritaire en milieu insécuritaire pour Soda et Menaud.

Pour respecter le protocole lors de leur sortie protocolaire, ils allaient devoir sortir de leur véhicule extravéhiculaire sans se faire voir des autochtones à l’air patibulaire, apparemment réfractaires à l’idée d’accueillir des délégués consulaires... 

Pour faire preuve de diplomatie, ils allaient devoir sortir de leur cagibi en catimini !

Ils avaient donc organisé une diversion pour divertir leurs hôtes désirables (ils désiraient les mieux connaître pour nouer des relations épistolaires (et pis scolaires s’ils avaient des enfants) avec eux) pendant leur sortie, eux qui leur seraient des autres indésirables tant qu’ils ne les auraient pas convaincus du contraire...

Et qu’ainsi les autres des uns deviennent les hôtes des autres.

La diversion de HALO, qui servit de divertissement diplomatique, fût un missile balistique lancé par-dessus la tête des indigènes (mais qui n’avaient pas le gène indu) et qui s’explosa dans un spectaculaire feu d’artifice (le missile avait la baliste d’artifices fumigènes) derrière les autochtones potentiellement plénipotentiaires. Les représentants ambassadoriaux putatifs qui tournèrent la tête pour connaître les motifs (sans être émotifs) de cette explosion, furent captivés par le spectacle de pyrotechnie bengalaise.

Profitant de la captivité au fumant artifice des émissaires Utopiques à venir, Menaud et Soda réalisèrent une sortie par la porte arrière de leur engin modulaire afin de les contourner. Une fois ce contournement dans les coulisses des négociations exécuté, ils se dissimulèrent dans les buissons...

Quand le spectacle pétardesque prit fin, les représentants présomptifs de l’Utopie retournèrent leurs regards vers l’avant. Tous ces détours et contours ayant été minutés à la seconde près par ALLO (c’était le surnom que ses amis donnaient à HALO) Soda et Menaud se retrouvèrent embuissonnés sécuritairement à l’arrière-plan de la délégation diplomatique hypothétique…

Ils étaient maintenant prêts à prendre contact avec les indigènes sans gêne de la planète (nul ne connaissait leur adn). Ils sortirent donc des buissons où ils s’étaient dissimulés. Soda mit en route son traducteur universel mis à jour par HALO depuis qu’ils étaient au milieu des Utopistes, et s’adressa habilement (il s’adressa avec adresse, il savait où il allait) aux membres de l’assemblée assemblé à la hâte pour accueillir les étranges venus d’ailleurs sur la planète...

-Nous sommes venus en paix, mais pas en épais... Nos intentions sont pacifiques et nous ne vous exterminerons pas si vous ne nous exterminez pas...

Ses interlocuteurs interloqués de l’entendre leur parler dans leur langue, s’approchèrent et firent cercle autour d’eux. Soda eût l’espoir que c’était dans le but de les intégrer au cercle de leurs amis, mais il eût l’espoir douteux quand ils entamèrent avec ferveur ce qui ressemblait à s’y méprendre à un chant de guerre...