samedi 16 juin 2018

Croque-vie de mai 2018,
Baie-St-Paul. (Deuxième partie)


À la baie de
Paul, un passant 
prend une  
passerelle 
qui effleuve 
une plage 
à l'horizon 
baigné par 
une  autre 
rive du 
dessin de 
Laurent. 
Ses pas 
esquissent 
les desseins 
d'un fleuve 
qui se gagne,
au temps qu'on 
lui perd …















Et quand 
le temps 
perdu est 
bien égaré, 
c'est garé 
sur un banc 
perdu que 
l'on songe 
à son passage, 
si récent 
dans notre 
vie. Si récent,
qu'on le 
ressent,
comme s'il 
était un 
passé toujours 
présent !






Les secrets échangés à l'effleure des battures, sont absorbés par la saline sérénité du fleuve. Il pourra alors les raconter dans de vagues murmures aux puissances baleinières qui le hantent... pour qu'elles puissent les chanter sur les mers du monde entier !




mercredi 6 juin 2018


Les incontinences climatiques



Il pluie des acceptabilités sociables,

Des averses de bonheur jetable,

Et je n’ai que mon impermalléable,

Contre ces orages biodégradables.














Ces incontinences climatiques,

Sont celles de fausses sceptiques,

Elles n’ont le doute antiseptique,

Que pour leurs causes fanatiques.







Il n’y a aucun par appris séculaire,

Qui protège des vérités éphémères,

Qu’oragent ces penseurs ancillaires,

Aux coups de tonnerre sans éclair.









Je n’ai que l’espoir de voir ce temps,

S’embellir après la pluie qui ment,

Que les jeunes pousses contre le vent,

Chassent ces nuages… d’un autre temps !

samedi 2 juin 2018

Croque-vie de mai 2018,
Baie-St-Paul.





Chez l'abbé Paul, les flâneurs déambulent 
à quai de promenade, 
ils usent de ce temps
qu'ils perdent, à gagner des moments de vie. Ils passent en jetant un regard
vers l'horizon, qui s'est aligné avec le lointain...












 




 Les promeneurs longent ce Laurent, qui à l'orient de Québec, s'étire et se baleinise. Le gros ruisseau qui jette du lest dans l’est de la vallée dévalée, ne deviendra estuaire 
qu’à la fin de son parcours de golfeur océanique...





Quand il s’informe de la suite de l’avenir, il se renseigne au présent du passé de ce qu’il
pourrait faire, s’il avait le temps devant lui pour accomplir ce qu’il n’a pas réalisé…
















Et quand il se repose sur un banc perdu,
le promeneur égaré raconte ce qu’il voit 
de cet endroit qui le met à l’envers, à la promeneuse,
assiégée à  son côté…