dimanche 27 mai 2018


Un titre 34 

Le retour au temps perdu, dans l'espace bien loin d'ici. 

Troisième épisode.


De la sueur de cochon, et des idées de révolution.



(Sur la planète Verrat)    

       

-Verrat qu’il fait chaud, s’exclama Soda. Me boirais-je, que je ne me rafraîchirais même pas de moi-même. D’ailleurs, serais-je le liquide de mon nom, que ce soleil de plomb m’évaporerait d’aplomb !

   

Soda faisait partie du contingent des libres travailleurs volontaires contingentés sur la planète Verrat pour une année d’esclavagisme rétributrice, en paiement d’une dette déshonorante à honorer. Il était esclavagé pour rembourser par son labeur sous l’accablante chaleur, les accablants frais (sans fraîcheur) de passage du Spartacus dans ce secteur sans chaleur de la galaxie, imposés avec froideur par les Abécédaires.




Ce matin-là, il s’allait (qui est une blague salée) donc aux thermes, selon les termes de son contrat d’esclavagisme, pour accomplir sa servitude consécutive au dudit (contrat). Il s’en allait (avec s’en, mais sans sel de blague cette fois) donc au bain quotidien des Gros Porcs (les seigneurs de Verrat qu’on verra en temps et lieu) pour la faire (sa servitude contractuelle). Ces gorets pachydermiques se faisaient suer au sauna des thermes (thermes est un bain bon terme pour les désigner) de l’aristocratie Verratines tous les matins, et les esclaves avaient pour tâche de recueillir cette sueur (leur labeur était le laboure des pores des porcs), puis de transverser ladite suée porcine (à ne pas confondre avec la grippe du même nom, qui la provoque (la suée)) dans le distille planétaire de Verrat. (Le distille est la tenue des Fremens qui vivent dans les déserts de Dune, elle sert à recueillir l’humidité secrétée par leur corps afin de la recycler pour les rafraîchir et ainsi faire de ces Fremens… des frais mens.)

       

Ils humidifiaient l’atmosphère à la sueur de l’épiderme de pachydermes.



Mais avant d’arriver au therme de la route de de son esclavagiste routine de ce matin-là, Soda avait un rendez-vous végétal. Il avait en effet été contacté la veille par une spore émise par un saule pleureur qui avait tant pleuré sur son sort, que ses spores étaient parties à la recherche de quiconque pourrait lui permettre de le changer (son sort). Et en raison d’une méprise, la spore du saule au sort à ressort (il avait le destin plein de rebondissements) avait confondu Soda avec un héros révolutionnaire. Ils avaient donc eu un contact méprisable…        



Le mépris sportif (de la spore) provenait de ce que sur la planète arboricole de Saule et ses spores, on captait depuis des années des ondes télévisuelle en provenance de la Terre, et les habitants végétariens de la planète étaient devenus des fans inconditionnels des films de « La guerre des étoiles » qui passaient régulièrement en reprise à TVA. Ils fanatisaient d’autant sur ces repris de film (à ne pas confondre avec des repris de justice) qu’ils croyaient qu’ils s’agissaient de docu-réalité (alors que les images de la dernière coupe Stanley du Canadien étaient considérées comme de la mauvaise science-fiction). Ian Solo, Luc et Joda étaient donc devenus pour ce peuple végétatif, des héros révolutionnaires. Alors quand Soda avait dit son nom à Saule et que celui-ci qui était dure de la feuille avait compris Yoda plutôt que Soda, la spore qui écoutait entre les branches en avait conclu qu’il était un véritable héros de la révolution.



Elle l’avait donc contacté au nom de son arbre pour qu’il prenne la tête de la rébellion. Soda, en tant que membre de l’équipage du Spartacus, ne pouvait refuser pareille occasion de se faire une nouvelle tête de rebelle. La spore lui avait alors dit que Saule le recontacterait le lendemain sur la route du therme, afin de lui donner les termes (Y a-t-il un terme aux mauvais jeux de mots sur ce thème ?) de leur révolte.

        

-Maître Yoda, dit Saule Pleureur quand il contacta le breuvage putatif, allez-vous pouvoir utiliser la Force pour nous aider dans notre révolution porcine ?

        

-Comme l’union fait la force, unissons-nous pour y recourir (à la force), lui répondit un Soda mousseux.

        

-Je suis bien heureux d'entendre cela, comme nous allons attaquer ce soir et que c'est vous qui aller mener l'attaque, j'ai une surprise pour vous...

        

Il sortit alors de sous ses branches un objet. Soda se demanda d'abord de quoi il s'agissait, quand soudain il comprit....

        

-Un sabre laser!, s'exclama-t-il dubitativement.

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