Un titre 34
Le retour au temps perdu, dans
l'espace bien loin d'ici.
Troisième épisode.
De la sueur de cochon, et des idées
de révolution.
(Sur la
planète Verrat)
-Verrat qu’il fait chaud, s’exclama Soda. Me boirais-je, que je ne me
rafraîchirais même pas de moi-même. D’ailleurs, serais-je le liquide de mon
nom, que ce soleil de plomb m’évaporerait d’aplomb !
Soda faisait partie du
contingent des libres travailleurs volontaires contingentés sur la planète
Verrat pour une année d’esclavagisme rétributrice, en paiement d’une dette
déshonorante à honorer. Il était esclavagé pour rembourser par son labeur sous
l’accablante chaleur, les accablants frais (sans fraîcheur) de passage du
Spartacus dans ce secteur sans chaleur de la galaxie, imposés avec froideur par
les Abécédaires.
Ce matin-là, il
s’allait (qui est une blague salée) donc aux thermes, selon les termes de son
contrat d’esclavagisme, pour accomplir sa servitude consécutive au dudit
(contrat). Il s’en allait (avec s’en, mais sans sel de blague cette fois) donc
au bain quotidien des Gros Porcs (les seigneurs de Verrat qu’on verra en temps
et lieu) pour la faire (sa servitude contractuelle). Ces gorets pachydermiques
se faisaient suer au sauna des thermes (thermes est un bain bon terme pour les
désigner) de l’aristocratie Verratines tous les matins, et les esclaves avaient
pour tâche de recueillir cette sueur (leur labeur était le laboure des pores
des porcs), puis de transverser ladite suée porcine (à ne pas confondre avec la
grippe du même nom, qui la provoque (la suée)) dans le distille planétaire de
Verrat. (Le distille est la tenue
des Fremens qui vivent dans les déserts de Dune, elle sert à recueillir l’humidité secrétée par leur corps afin de la
recycler pour les rafraîchir et ainsi faire de ces Fremens… des frais mens.)
Ils
humidifiaient l’atmosphère à la sueur de l’épiderme de pachydermes.
Mais
avant d’arriver au therme de la route de de son esclavagiste routine de ce
matin-là, Soda avait un rendez-vous végétal. Il avait en effet été contacté la
veille par une spore émise par un saule pleureur qui avait tant pleuré sur son
sort, que ses spores étaient parties à la recherche de quiconque pourrait lui
permettre de le changer (son sort). Et en raison d’une méprise, la spore du
saule au sort à ressort (il avait le destin plein de rebondissements) avait
confondu Soda avec un héros révolutionnaire. Ils avaient donc eu un contact
méprisable…
Le
mépris sportif (de la spore) provenait de ce que sur la planète arboricole de
Saule et ses spores, on captait depuis des années des ondes télévisuelle en
provenance de la Terre, et les habitants végétariens de la planète étaient
devenus des fans inconditionnels des films de « La guerre des étoiles » qui
passaient régulièrement en reprise à TVA. Ils fanatisaient d’autant sur ces
repris de film (à ne pas confondre avec des repris de justice) qu’ils croyaient
qu’ils s’agissaient de docu-réalité (alors que les images de la dernière coupe
Stanley du Canadien étaient considérées comme de la mauvaise science-fiction).
Ian Solo, Luc et Joda étaient donc devenus pour ce peuple végétatif, des héros
révolutionnaires. Alors quand Soda avait dit son nom à Saule et que celui-ci
qui était dure de la feuille avait compris Yoda plutôt que Soda, la spore qui
écoutait entre les branches en avait conclu qu’il était un véritable héros de
la révolution.
Elle
l’avait donc contacté au nom de son arbre pour qu’il prenne la tête de la
rébellion. Soda, en tant que membre de l’équipage du Spartacus, ne pouvait
refuser pareille occasion de se faire une nouvelle tête de rebelle. La spore
lui avait alors dit que Saule le recontacterait le lendemain sur la route du
therme, afin de lui donner les termes (Y a-t-il un terme aux mauvais jeux de
mots sur ce thème ?) de leur révolte.
-Maître
Yoda, dit Saule Pleureur quand il contacta le breuvage putatif, allez-vous
pouvoir utiliser la Force pour nous aider dans notre révolution porcine ?
-Comme
l’union fait la force, unissons-nous pour y recourir (à la force), lui répondit
un Soda mousseux.
-Je
suis bien heureux d'entendre cela, comme nous allons attaquer ce soir et que
c'est vous qui aller mener l'attaque, j'ai une surprise pour vous...
Il
sortit alors de sous ses branches un objet. Soda se demanda d'abord de quoi il
s'agissait, quand soudain il comprit....
-Un
sabre laser!, s'exclama-t-il dubitativement.
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