Un titre 34
Le retour au temps perdu, dans
l'espace bien loin d'ici.
Deuxième épisode.
Des coitus interruptus, et de la
liberté de l’esclavage.
Les officiers du Spartacus présent
sur la passerelle (les passereaux) lorsqu’arrivèrent les intrus de l’extra
territoire terrestre, ne purent jouir de leurs présences quand ils la
pénétrèrent (la passerelle) : comme ils n’avaient aucunement consenti à
ladite intrusion, ils eurent le coït interrompu avant qu’il eût débuté…
Une fois intronisé sur la passerelle
désaccordée, (la passerelle n’avait jamais consenti à cette introduction) les
deux extra-terrestres enlevèrent leurs encombrantes combinaisons spatiales.
Sans elles, ils allèrent nus (et sans ailes, ils ne volèrent plus). Qu’ils ne
se déshabillassent qu’après la pénétration, ne faisait que souligner la
bizarrerie de leurs mœurs d’étranges. C’était une race dévêtue : pour eux
les habits ne faisaient pas le moine… et ils ne se souciaient pas de se mettre
le moine à l’abri !
Georges, qui de son fauteuil de
capitaine, avait assisté à cette intrusion historique de façon stoïque (s’t’au
risque qu’on reconnaît la valeur du capitaine), décida de leur souhaiter la
bienvenue, se disant que s’ils avaient la technologie pour stopper le Spartacus
en plein vol, puis d’introduire leurs organes sensitifs jusque dans la
passerelle sans déclencher d’alarme, ils devaient être capables de comprendre
les langues étrangères, et ce même si
leur intrusion sur la passerelle s’était fait sans préliminaire, donc sans
échanges de langues...
La suite lui prouva que oui...
-Bienvenue à bord du Spartacus,
dit-il aux nouveaux-venus nus.
-Bienvenue dans notre secteur de la
Galaxie, lui répondit l’extra-terrestre vêtu d’un complet déshabillé devant
lui, lui démontrant de par sa réponse que non seulement il le comprenait, mais
qu’en plus il le parlait.
-Vous parlez ma langue ?, ne s’étonna
pas Georges (il avait prévu ce retournement imprévisible de situation).
-Nous sommes équipés de traducteurs
universels, qui nous permettent de converser dans de nombreuses langues…
Georges se retint de lui faire
remarquer que pour converser dans de nombreux langages, il fallait des cons
versés dans les langues.
-Alors, comme il semble que nous
soyons entendus l’un par l’autre, il serait peut-être temps de nous expliquer
pourquoi vous avez arraisonné notre vaisseau, puis vous y êtes introduit ?
Le plus grand des deux aliens aryens
(a rien sur le dos), prit alors la parole, qu’il avait laissé jusque-là à son
collègue plus bas (mais pas de bas)…
-Comme votre vaisseau s’était
introduit au-delà des frontières de notre secteur de la galaxie, nous avons
pris la liberté de prendre le contrôle de votre appareil, afin de vous
condamner à acquitter le droit de péage obligatoire pour la partie de l’univers
qui est sous notre contrôle, et qui s’étend sur les 23 prochaines années
lumières. Vous nous devez donc huit milliards de crédits…
-Et si nous ne les payons pas ?
-Alors nous vous offrons deux
choix : soit nous vous désintégrons complètement, soit vous signez un contrat
d’esclavage d’une durée de un an, valide pour tous les êtres vivants de votre
vaisseau. Si vous choisissez l’option de libre esclavage, nous vous expédierons
dans divers systèmes stellaires de notre territoire pour que vous exécutiez
votre part du contrat. Bref on vous exécute, ou vous vous exécutez…
-Dans ce cas, lui répondit Georges,
nous allons choisir l’option esclavage…
-Alors vous voilà à partir des
maintenant, heureux esclaves volontaires du peuple Abécédaires…
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