jeudi 10 mai 2018


 Un titre 34 

Le retour au temps perdu, dans l'espace bien loin d'ici. 

Deuxième épisode.





Des coitus interruptus, et de la liberté de l’esclavage.



Les officiers du Spartacus présent sur la passerelle (les passereaux) lorsqu’arrivèrent les intrus de l’extra territoire terrestre, ne purent jouir de leurs présences quand ils la pénétrèrent (la passerelle) : comme ils n’avaient aucunement consenti à ladite intrusion, ils eurent le coït interrompu avant qu’il eût débuté…



Une fois intronisé sur la passerelle désaccordée, (la passerelle n’avait jamais consenti à cette introduction) les deux extra-terrestres enlevèrent leurs encombrantes combinaisons spatiales. Sans elles, ils allèrent nus (et sans ailes, ils ne volèrent plus). Qu’ils ne se déshabillassent qu’après la pénétration, ne faisait que souligner la bizarrerie de leurs mœurs d’étranges. C’était une race dévêtue : pour eux les habits ne faisaient pas le moine… et ils ne se souciaient pas de se mettre le moine à l’abri !



Georges, qui de son fauteuil de capitaine, avait assisté à cette intrusion historique de façon stoïque (s’t’au risque qu’on reconnaît la valeur du capitaine), décida de leur souhaiter la bienvenue, se disant que s’ils avaient la technologie pour stopper le Spartacus en plein vol, puis d’introduire leurs organes sensitifs jusque dans la passerelle sans déclencher d’alarme, ils devaient être capables de comprendre les langues étrangères, et ce  même si leur intrusion sur la passerelle s’était fait sans préliminaire, donc sans échanges de langues...



La suite lui prouva que oui...



-Bienvenue à bord du Spartacus, dit-il aux nouveaux-venus nus.



-Bienvenue dans notre secteur de la Galaxie, lui répondit l’extra-terrestre vêtu d’un complet déshabillé devant lui, lui démontrant de par sa réponse que non seulement il le comprenait, mais qu’en plus il le parlait.



-Vous parlez ma langue ?, ne s’étonna pas Georges (il avait prévu ce retournement imprévisible de situation).



-Nous sommes équipés de traducteurs universels, qui nous permettent de converser dans de nombreuses langues…



Georges se retint de lui faire remarquer que pour converser dans de nombreux langages, il fallait des cons versés dans les langues.



-Alors, comme il semble que nous soyons entendus l’un par l’autre, il serait peut-être temps de nous expliquer pourquoi vous avez arraisonné notre vaisseau, puis vous y êtes introduit ?



Le plus grand des deux aliens aryens (a rien sur le dos), prit alors la parole, qu’il avait laissé jusque-là à son collègue plus bas (mais pas de bas)…



-Comme votre vaisseau s’était introduit au-delà des frontières de notre secteur de la galaxie, nous avons pris la liberté de prendre le contrôle de votre appareil, afin de vous condamner à acquitter le droit de péage obligatoire pour la partie de l’univers qui est sous notre contrôle, et qui s’étend sur les 23 prochaines années lumières. Vous nous devez donc huit milliards de crédits…



-Et si nous ne les payons pas ?



-Alors nous vous offrons deux choix : soit nous vous désintégrons complètement, soit vous signez un contrat d’esclavage d’une durée de un an, valide pour tous les êtres vivants de votre vaisseau. Si vous choisissez l’option de libre esclavage, nous vous expédierons dans divers systèmes stellaires de notre territoire pour que vous exécutiez votre part du contrat. Bref on vous exécute, ou vous vous exécutez…



-Dans ce cas, lui répondit Georges, nous allons choisir l’option esclavage…



-Alors vous voilà à partir des maintenant, heureux esclaves volontaires du peuple Abécédaires…



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