Un titre 34
Les déambulations des uns et des
autres, dans l'espace bien loin d'ici.
Chapitre 14
Des trips à trois et des ravis qu’on
est ravi qu’ils ne le soient plus.
Hal inséra son esprit dans les trois
robots qu’il avait créé à la parfaite ressemblance des trois sous-émissaires
(et m’y sert saoul) détenus dans la soute du Spartacus, transformé en taverne
pour l’occasion. (L’occasion faisant le larron, nous larron l’occasion d’en
reparler).
Hal, par sa scission d’esprit
tripartite, se retrouvait donc en plein trip à trois…
La sphère de disons (-le, elle était
ronde cette clôture spatiale) étant prête à être activée, il était temps
d’aller chercher Saule et Soda, et il fallait le faire avant de la faire
(l’activation dudit son), parce que si Hal voulait les défaire de leur retenue
d’otage des Zorglubs, (et par là faire en sorte qu’ils ne se retrouvent pas
emprisonné à tout jamais sur la planète de ces affreux sales et méchants, (qui
puaient, je ne sais si je l’ai précisé)) il fallait qu’il fisse ce qu’il
fallait (et qu’il le fisse avec ses fils robotiques).
Hal en trois contacta donc les
vaisseaux zorglubiens de la flotte de surveillance pour leur dire qu’ils (ils
étant eux dans cette phrase, Hal, qui était singulier avant d’avoir été
pronominalisé, devînt (qui l’avait prédit) pluriel du fait de cette trinité)
avaient échappé à la surveillance des terriens, et qu’ils s’en venaient les
rejoindre dans une navette volée, pour une envolée vers leur planète natale,
(létale pour les étrangers) afin de se préparer à donner une sacrée volée au
reste de l’univers.
Les affreux méchants, qui s’ils
étaient vindicatifs n’en étaient pas moins naïfs, les crurent sur parole, et
les accueillirent à bord lui et ses triples (mais pas ses tripes, c’était des
robots, rappelons-le-nous), avant de revirer de bord pour partir vers la
planète à cueillir (mais pas accueillante).
Les Zorglubs de la flotte repartirent
donc dans l’espace avec les robots espions de Hal, dont ils n’avaient pas
deviné la véritable nature pas naturel. Au bout de quelques heures, ils
atterrirent sur leur vilaine planète, pas très nette…
Hal, à cheval de ses trois robots,
quand il mit pied six pieds sur terre des Zorglubs, demandèrent (il était
trinité, ne l’oublions pas) à rencontrer le vilain en chef afin de lui
transmettre des informations importantes concernant les humains du vaisseau
dont il venaient (le sujet singulier Hal ne s’accorde pas avec l’action des
trois robots, le verbe tirant son pluriel de son état plutôt que de ses
relations) de quitter l’espace en l’espace de quelques heures.
Hal inséra son esprit dans les trois robots qu’il avait créé à la parfaite ressemblance des trois sous-émissaires
On les conduisit donc sans délai (mais avec des laids pour escorte) au chef suprême.
Le vilain en chef, s’il ne s’attendait pas à les voir, attendaient pour les voir. Il n’avait pas prévu qu’ils trouveraient moyen de fausser compagnie aux humains, mais il était ravi qu’ils ne le fussent plus (ravis). Mais si son ravissement n’alla pas jusqu’à lui faire manifester du contentement, on peut dire que cette bonne nouvelle lui rendit la hargne moins vindicative.
-Votre attitude sournoise et
irrespectueuse des règles diplomatiques, éructa-t-il à l’intention de Hal en
tiercé, est indigne d’un peuple civilisé. Mais comme nous les Zorglubs ne le
sommes pas, nous devons nous en réjouir. Nous allons donc pouvoir faire mourir
nos otages dans d’atroces souffrance quand ils auront accompli ce pour quoi
nous les avons en prise d’otages, sans crainte de représailles sur nos
représentants cédés lors de l’échange de prisonniers.
Hal tripartie ne sourit pas de ses
trois bouches (ses robots, qui étaient à l’image des zorglubs, n’avaient pas
les muscles nécessaires pour le faire), mais il laissa transparaître sa
satisfaction, ce qui se vit dans un léger relâchement de la posture des
guerriers psychopathes qu’il incarnait. (En quelques sortes, il était un peu
comme leur oncle incarné).
-Pouvez-vous nous dire où en sont les délégués
humains dans la préparation de notre industrie alcoolisée, que nous sachions
quand nous allons pouvoir les torturer horriblement, demanda le chef mauvais en
se retournant vers un de ses subalternes.
-Justement maître, il semblerait que
le moment où nous allons pouvoir nous passer de leur expertise serait proche…
Hal se dit alors que le gus ignorait
à quel point le moment était proche, il venait en effet d’enclencher le
protocole Dyson, et il ne restait plus que vingt-quatre heures avant que la
planète ne soit isolé à jamais du reste de l’univers. Ce qui voulait dire
également qu’il ne lui restait plus que ces vingt-quatre heures pour sortir
Saule et Soda de cet endroit, où il ne ferait pas bon vivre très bientôt.
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