mercredi 22 novembre 2017


Un titre 34 

Les déambulations des uns et des autres, dans l'espace bien loin d'ici. 

Chapitre 14
Des trips à trois et des ravis qu’on est ravi qu’ils ne le soient plus.




Hal inséra son esprit dans les trois robots qu’il avait créé à la parfaite ressemblance des trois sous-émissaires (et m’y sert saoul) détenus dans la soute du Spartacus, transformé en taverne pour l’occasion. (L’occasion faisant le larron, nous larron l’occasion d’en reparler). 



Hal, par sa scission d’esprit tripartite, se retrouvait donc en plein trip à trois…



La sphère de disons (-le, elle était ronde cette clôture spatiale) étant prête à être activée, il était temps d’aller chercher Saule et Soda, et il fallait le faire avant de la faire (l’activation dudit son), parce que si Hal voulait les défaire de leur retenue d’otage des Zorglubs, (et par là faire en sorte qu’ils ne se retrouvent pas emprisonné à tout jamais sur la planète de ces affreux sales et méchants, (qui puaient, je ne sais si je l’ai précisé)) il fallait qu’il fisse ce qu’il fallait (et qu’il le fisse avec ses fils robotiques).



Hal en trois contacta donc les vaisseaux zorglubiens de la flotte de surveillance pour leur dire qu’ils (ils étant eux dans cette phrase, Hal, qui était singulier avant d’avoir été pronominalisé, devînt (qui l’avait prédit) pluriel du fait de cette trinité) avaient échappé à la surveillance des terriens, et qu’ils s’en venaient les rejoindre dans une navette volée, pour une envolée vers leur planète natale, (létale pour les étrangers) afin de se préparer à donner une sacrée volée au reste de l’univers.



Les affreux méchants, qui s’ils étaient vindicatifs n’en étaient pas moins naïfs, les crurent sur parole, et les accueillirent à bord lui et ses triples (mais pas ses tripes, c’était des robots, rappelons-le-nous), avant de revirer de bord pour partir vers la planète à cueillir (mais pas accueillante).



Les Zorglubs de la flotte repartirent donc dans l’espace avec les robots espions de Hal, dont ils n’avaient pas deviné la véritable nature pas naturel. Au bout de quelques heures, ils atterrirent sur leur vilaine planète, pas très nette…



Hal, à cheval de ses trois robots, quand il mit pied six pieds sur terre des Zorglubs, demandèrent (il était trinité, ne l’oublions pas) à rencontrer le vilain en chef afin de lui transmettre des informations importantes concernant les humains du vaisseau dont il venaient (le sujet singulier Hal ne s’accorde pas avec l’action des trois robots, le verbe tirant son pluriel de son état plutôt que de ses relations) de quitter l’espace en l’espace de quelques heures.














Hal inséra son esprit dans les trois robots qu’il avait créé à la parfaite ressemblance des trois sous-émissaires

On les conduisit donc sans délai (mais avec des laids pour escorte) au chef suprême.  

Le vilain en chef, s’il ne s’attendait pas à les voir, attendaient pour les voir. Il n’avait pas prévu qu’ils trouveraient moyen de fausser compagnie aux humains, mais il était ravi qu’ils ne le fussent plus (ravis). Mais si son ravissement n’alla pas jusqu’à lui faire manifester du contentement, on peut dire que cette bonne nouvelle lui rendit la hargne moins vindicative.



-Votre attitude sournoise et irrespectueuse des règles diplomatiques, éructa-t-il à l’intention de Hal en tiercé, est indigne d’un peuple civilisé. Mais comme nous les Zorglubs ne le sommes pas, nous devons nous en réjouir. Nous allons donc pouvoir faire mourir nos otages dans d’atroces souffrance quand ils auront accompli ce pour quoi nous les avons en prise d’otages, sans crainte de représailles sur nos représentants cédés lors de l’échange de prisonniers. 



Hal tripartie ne sourit pas de ses trois bouches (ses robots, qui étaient à l’image des zorglubs, n’avaient pas les muscles nécessaires pour le faire), mais il laissa transparaître sa satisfaction, ce qui se vit dans un léger relâchement de la posture des guerriers psychopathes qu’il incarnait. (En quelques sortes, il était un peu comme leur oncle incarné).



 -Pouvez-vous nous dire où en sont les délégués humains dans la préparation de notre industrie alcoolisée, que nous sachions quand nous allons pouvoir les torturer horriblement, demanda le chef mauvais en se retournant vers un de ses subalternes.



-Justement maître, il semblerait que le moment où nous allons pouvoir nous passer de leur expertise serait proche…



Hal se dit alors que le gus ignorait à quel point le moment était proche, il venait en effet d’enclencher le protocole Dyson, et il ne restait plus que vingt-quatre heures avant que la planète ne soit isolé à jamais du reste de l’univers. Ce qui voulait dire également qu’il ne lui restait plus que ces vingt-quatre heures pour sortir Saule et Soda de cet endroit, où il ne ferait pas bon vivre très bientôt.

jeudi 9 novembre 2017


Les immigrés de l’intérieur.




Ils immigrent nos intérieur,

Ces étranges venus d’ailleurs.

Ils hissent leurs voiles damnés,

Sur le mât de  nos préjugés.








Nous émigrons de notre douleur,

Nous, nous éloignons avec nos peurs,

Sur notre terre d’ancestrale lignée,

Ou nos aïeuls ont immigré.





Ils briment notre uniculturalisme,

Ils nous assaillent dans notre unilinguisme.

Nous en perdons notre identité au collectif,

Notre charte des valeurs apocryphes.

lls nous réfugient dans nos traditions,

Nous oppressent dans nos opinions,

Traversent notre frontière d’insécurité,

Ces clandestins à la noire identité.





Nos peurs nous sont rassurantes,

L’autre a bien trop de différences,

Il nous faudrait traverser tant de ponts,

Pour migrer vers sa compréhension !