mercredi 27 septembre 2017

 L’espace intérieur…
 



Je parcours mon espace intérieur,
Mon univers aux règles d’ailleurs.
Je fonce entre les débris cosmiques,
Dans mon scaphandre de comics.











Je me serai perdu dans une nébuleuse,
Si je n’eus quitté cette boule trop creuse,
Le trou noir qui lui avalait l’intérieur,
Se nourrissait de ses multiples peurs.







Sorti du système salaire,
Je m’éloigne du néant sociétaire,
Et si mon moteur perd de l’essence,
Mon âme fait le plein de sens.










Je serai plus qu’une poussière d’étoile,
Qu’une météorite qui se dévoile,
Lorsqu’en mon infini du dedans,
J’arriverai à la fin des temps…

lundi 18 septembre 2017

jeudi 14 septembre 2017


Anarchie de l’individualité






Je me suis dit de me taire,

Mais je ne m’écoute guère.

Je ne suis pas ma ligne de parti,

Je ne suis pas mon coach de vie.






Je me suis dit de marcher droit,

Mais je ne respecte pas mes lois.

Je suis un anarchiste de l’individuel,

Qui jamais ne sacrifie à son autel.






















Je m’abandonne dans la misère,

Je ne me suis pas solidaire,

Je ne me soutiens pas dans la difficulté,

Je me trahis dans l’adversité.







Je ne cherche pas mon bonheur,

Je ne suis pas mon sauveur.

Je marche sans identité,

Sur mes chemins sans vérité.

mardi 12 septembre 2017


Un titre 34

Les déambulations des uns et des autres, dans l'espace bien loin d'ici. 

Chapitre 10
Des lendemains de veille, et des  veilles sans lendemains !

Quand il émergea de sa cuve de vin, Soda se retrouva par le fait avéré (mais pas à Véro qui ne dit pas toujours la vérité) en phase inactive de décuite (une décuite est une cuite insuffisante pour tuer le cuité, contrairement à la cuite, où il est cuit) : en ce lendemain d’éveil, Soda ne se sentait pas très pétillant. Il avait l’impression (imprimée dans son cerveau) qu’il allait mourir sous peu. Il aspirait à des cachets d’aspirines (quant à moi je n’aspire qu’à un cachet d’auteur) et de l’eau versifié (dans un beau vers) afin de calmer la douleur dans sa gorge, qui était pour l’heure la proie d’une aridité saharienne.



Mais même s’il avait envie d’eau dans son état de demain de la veille, ce n’était pas d’eau de vie dont il avait envie !


Et en même temps que Soda qui s’éveillait du lendemain pour oublier hier, ses compagnons d’armes désarmés (par les Zorglubs quand ils avaient abordé leur vaisseau) se remettaient eux aussi de la veille, en ce futur sans lendemain, qu’ils avaient oublié en grande partie. Quant aux Zorglubs, ils étaient dans un état comateux post-éthylique qui ne s’était pas encore transformé en lendemain d’hier, leur inexpérience en ivresse les ayant plongés d’un un cran supplémentaire dans l’éthylisme avinée.



Ils ne s’éveilleraient donc pas avant un bon moment.



Cet écart entre les comas des uns et des autres, était une opportunité dont Saule se saisit pour saisir Soda, Georges et Menaud du nouveau plan a (qui n’était autre que l’évolution du b venu en relève au a initial (évolution qui en laissera plus d’un baba)) qu’il avait fait germer dans le chapitre précédent, et qui était maintenant en pleine floraison (sa germination en faisait d’ailleurs un plan germain, cousin de son prédécesseur).



Ils partagèrent donc les fleurs du mâle. (Ce sont les fleurs du plan de Saule, et un saule c’est masculin, non ?) Quand ce fut fait (et pas ce que le fût fit quand ils le vidèrent jusqu’à la dernière goutte), chacun avait mémorisé son rôle dans la suite des événements, à laquelle suite ils furent prêts à faire face, quand les zorglubs refirent surface.



Ce face à surface serait déterminant…



Quand les vilains pas beaux eurent repris leurs esprits, ils convinrent que l’arme secrète que secrétait Saule de sa sève, était tout à fait propice à leur permettre de conquérir le reste de l’univers. Ils se disaient qu’ils n’avaient qu’à en produire quelques milliards de litre, puis à les répandre chez leurs ennemis, qui quand ils allaient être fin saouls (à ne pas confondre avec un saint fou), ils n’auraient plus qu’à les envahir et à en faire leurs esclaves dociles…



Bien entendu, mais sans qu’ils ne puissent l’entendre, Soda et compagnie se gardèrent de leur dire que toutes les races de l’univers connaissaient déjà la sève alcoolisée sous une forme ou une autre, et donc pour ce qui était de leurs plans de conquêtes par cuites, les carottes étaient cuites.



Donc en échange de la collaboration de Saule and Soda à leurs plans de conquête, les Zorglubs acceptèrent de ne pas attaquer le Spartacus pour le moment, et pour prouver que le moment ne serait pas qu’un instant, de laisser des otages accompagner y Georges et Menaud, tandis que leurs nouveaux collaborateurs les suivraient sur leur monde pour mettre sur pied (de vigne ?) une industrie à même de produire de quoi saouler tout l’univers.



Comme ils allaient vers le monde des Zorglubs, Soda entendit un crépitement dans sa tête, qu’il secoua discrètement pour permettre à la puce que Hal y avait introduite clandestinement de se placer adéquatement dans son cerveau. Mais comment Hal avait-il pu introduire cette puce, s’introduisant par le fait même dans la tête de Soda sans que les Zorglubs ne s’en aperçoivent ?



C’est ce que la suite nous l’apprendra… autant à moi qu’aux lecteurs !