Je parcours mon espace
intérieur,
Mon univers aux règles d’ailleurs.
Je fonce entre les débris
cosmiques,
Dans mon scaphandre de
comics.
Je me serai perdu dans
une nébuleuse,
Si je n’eus quitté cette boule
trop creuse,
Le trou noir qui lui
avalait l’intérieur,
Se nourrissait de ses multiples
peurs.
Sorti du système salaire,
Je m’éloigne du néant
sociétaire,
Et si mon moteur perd de
l’essence,
Mon âme fait le plein de
sens.
Je serai plus qu’une
poussière d’étoile,
Qu’une
météorite qui se dévoile,
Lorsqu’en
mon infini du dedans,
J’arriverai
à la fin des temps…