Un titre 34
Les déambulations des uns et des
autres, dans l'espace bien loin d'ici.
Chapitre 9
De la sève soûlante, et des plans a,
b…
Le plan de Soda, qui était de
saouler les Zorglubs jusqu’à ce qu’ils soient ivres morts avec la sève à 90̊ de
Saule, avait une faiblesse dont il prit conscience alors qu’il était trop tard
pour la forcer (on force la faiblesse pour qu’elle cesse d’en être une). Pour
que les Vilains se saoulent de la sève de Saule, les Spartakiens devaient pour les
y convier (devenant ainsi leurs cons vivent) les accompagner dans cette
dégustation d’éthylisme sévère (de la sève). La résultante de ces verres vidés
vers l’effet saoulesque escompté, fut que si les convivés furent ivres morts,
les convivants eux, se retrouvèrent ivres comas.
Et ils avaient le coma incapacitant...
Ce qui était certes un état moins débilitant,
mais qui n’en réduisait pas moins considérablement (ce qui n’est pas loin d’être
beaucoup) leur efficacité à mettre en pratique les éléments cruciaux du plan de
reconquête de liberté. En d’autres mots, le plan conçu par Soda ne verrait
jamais le jour, avorté qu’il venait d’être par leur ivresse comatique. (Quand
on dit que c’est dangereux pour les femmes enceintes de prendre de la boisson.)
En d’autres d’autres mots, Soda et
compagnie n’eurent pas la sobriété suffisante pour fausser compagnie à leurs
conviés sous décès. Plutôt que d’user de la poudre de Escampette, (célèbre pour
avoir fui sans payer ladite poudre) ils ronflaient en sol mineur avec les
Vilains pas beaux…
Ce ronflement en sol mineur, laissait
Saule majeur perplexe. Lui qui était source de cette sève qui assève ceux qui en
consomment, était le seul lucide dans le vaisseau à l’inconscience généralisée,
ce qui le laissait bien seul pour une fuite généralisée de ce secteur de l’espace.
Mais comme il n’avait pas la solitude amère, il décida d’en user (de son
esseulement de conscience) pour passer au plan b.
B comme dans bâtit sans fondation,
parce que ladite plantation secondaire n’avait pas été prévue au départ. Il improvisa
donc cette suite imprévue des desseins originels de Soda, et même s’il n’avait
pas la table à dessin de son compagnon pour y pourvoir (le pouvoir corrompt, c’est
un pourri pouvoir), il avait cependant l’avantage de par sa nature arboricole,
d’être toujours bien branché. Il usa donc d’une de ces branchies sylvicoles
pour extraire des ondes l’environnant, celles qui émanaient du Spartacus, puis les
transforma en oxygène communicationnelle afin de faire une respiration commune
avec Hal.
Et de ce souffle partagé, ils
concoctèrent la plantation bée dont il avait besoin pour passer aux choses
suivantes, qui leur permettrait de dépasser les choses présentes. En fait, le
plan d’abbé qu’ils établirent, était si tellement habilement construit, qu’il
en devint plus a que b.
Non seulement ils avaient trouvé
comment retourné la situation alphabétique de leurs plantigrades (ils
accompliraient chaque grade de leurs plans en marchant sur la plante des pieds
(ou des racines dans le cas de Saule)), mais ce qu’ils avaient échafaudé allait
permettre de reDysonner (à défaut de les raisonner, on les retournerait dans
leur Dyson en bulle) les Zorglubs…
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