L’arbre devant ma
maison.
Un putain d’emmerdeur
Qui m’obscurcit tout,
Du soleil jusqu’aux
fleurs…
Il pousse sans
complexe,
Devant ma maison,
Il est un complexe,
À la gloire de la
déraison !
Il se fout de moi,
Se frotte sur mon toit,
Ombrage mon patio,
Et altère ma libido !
Il me nargue l’insolent,
Se pavane à mes
regards,
Obscurcit insolemment,
Mes rêves et mes
espoirs.
Par un ogre déraciné,
Ses feuilles
dispersées,
Aux quatre vents disséminés.
Ah ! Que ne puis-je,
En combat l’affronter,
Et sous la fraîche
brise,
Férocement le
terrasser.
Mais ses racines sont de
fer,
Son écorce de béton,
Son feuillage est
toujours vert,
Et il se fout bien des
saisons…
Les arbres qui sont trop grands,
Sont les fléaux de ce temps,
Des artifices
insolents,
À la gloire des
déments.
Quand je partirai
demain,
Je marcherai sur un
chemin,
Bordé d’arbustes
bénins,
Vers un ailleurs plus
serein !
1 commentaire:
Comme les hommes, les grands arbres ne sont pas toujours au bon endroit,à la place qu'ils mériteraient se trouver. Mais ils nous inspirent la force, la puissance acquise par la patience du temps,et des ans qu'il nous faut pour devenir grand.
Michel.
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