mercredi 5 avril 2017

L’arbre devant ma maison.


Il y a un arbre fou,
Un putain d’emmerdeur
Qui m’obscurcit tout,
Du soleil jusqu’aux fleurs…

Il pousse sans complexe,
Devant ma maison,
Il est un complexe,
À la gloire de la déraison !

Il se fout de moi,
Se frotte sur mon toit,
Ombrage mon patio,
Et altère ma libido !

Il me nargue l’insolent,
Se pavane à mes regards,
Obscurcit insolemment,
Mes rêves et mes espoirs.


























Je le voudrais haché,
Par un ogre déraciné,
Ses feuilles dispersées,
Aux quatre vents disséminés.

Ah ! Que ne puis-je,
En combat l’affronter,
Et sous la fraîche brise,
Férocement le terrasser.

Mais ses racines sont de fer,
Son écorce de béton,
Son feuillage est toujours vert,
Et il se fout bien des saisons…










Les arbres qui sont trop grands,
Sont les fléaux de ce temps,
Des artifices insolents,
À la gloire des déments.

Quand je partirai demain,
Je marcherai sur un chemin,
Bordé d’arbustes bénins,
Vers un ailleurs plus serein !


1 commentaire:

Unknown a dit...

Comme les hommes, les grands arbres ne sont pas toujours au bon endroit,à la place qu'ils mériteraient se trouver. Mais ils nous inspirent la force, la puissance acquise par la patience du temps,et des ans qu'il nous faut pour devenir grand.
Michel.