samedi 4 février 2017

Les travailleurs de l'inutile.

Les travailleurs de l'inutile,
Ces forcenés de l’indélébile,
Travaillent jour après jour,
Pour apprendre tours et détours,
Aux rejetés de l'éveil,
Ceux qui n’ont pas place au soleil.
(L’étoile perd bien de sa brillance,
Quand toute vie se passe dans l’enfance !)





























Chaque jour dans ces classes,
Se répètent les mêmes phrases,
Ils ont la patience de dire et redire,
Ce qu'ils ne peuvent pas dédire.
Mais jamais ils ne désespèrent,
Parce que les hommes sont tous des frères.
(Même ceux-là qu’en société,
On aimerait mieux voir dissimulé !)









Ces élèves de l’inutile,
Ont la connaissance fragile.
Les lettres de leurs alphabets,
Sont sans mots sur les feuillets,
Des lettres qu’ils écrivent,
Dans leurs esprits à la dérive.
(Si leurs bouches ne disent que peu de chose...
Leurs âmes se révèlent tout en prose !)






En ce monde impitoyable,
Pour les faibles incapables,
Il y a plus d’espoir d’humanité,
Auprès des déshérités,
Qu’entre les mâchoires avides,
Des puissants cupides.
(Eux qui n’ont que mépris,
Pour ceux qui n’ont pas leur grande vie.)





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