lundi 27 février 2017

Nous sommes tous des frères...

Nous sommes tous des frères,
Quand on gagne ou quand on perd.
Les hommes comme les femmes,
Nous sommes tous les mêmes.

Nous sommes tous des frères,
Autant ceux que personne ne blaire :
Les perdus, les malvenus,
Que les gentils et les bienvenus...









Qu’on se promène de pays en pays,
Ou qu’on reste ici,
Qu’on se rassemble dans des stades,
Ou qu'on se massacre en pléiade.

Nous errons tous dans ce monde,
Cette boule pas si ronde,
À la recherche d'un poste d'essence,
Pour continuer notre quête de sens.









Nous sommes tous des frères,
Même si la famille, on en a rien faire,
Pas moyen de s'en débarrasser,
Qu'on lui en veuille ou qu'on en ait assez...

On a des sœurs qui se voilent,
D'autres qui se mettent à poils.
Nous sommes une famille pleine de diversité,
Une fratrie de multiculturalité !








Nous sommes tous des frères,
Même ceux qui n’ont pas la même mère,
Qui ne se connaissent ni d’Adam ni d’Ève,
Et qui ne partagent pas les mêmes rêves.

Ne pourrait-on au souper, laver notre linge sale,
Plutôt que de se faire des guerres sales ?
Se contenter de se crêper le chignon,
Pour ne pas que les atomes fassent d'explosions ?












Nous sommes tous des frères,
Peut-être que si on le considère,
Un de ces quatre on se réunira,
Et que tous ensemble... on fêtera ça !

mardi 21 février 2017





































Prologue

Les uns et les autres se retrouvèrent sur le Spartacus...

Les aléas des précédents Un titre ayant été résolu fort obligeamment par les différents protagonistes, ces résolutions aléatoires nous permettent maintenant de passer au Un titre suivant. Mais avant de nous y précipiter, prenons le temps d'en faire le résumé de ces résolutions de problèmes... (Les nous dans ce paragraphe, étant vous et moi le lecteur et l'écrivant (l'écrivant en fait l'action, mais l'écrivain le fait pour rien), nous devenons un au pluriel dans dans votre lecture de mon écriture)...

Tout d'abord, c'est à bord du Spartacus que se joua le premier chapitre de ce résumé événementiel : l'arrivée spectaculaire de Georges et des Spagraviens permit d'y reprendre le contrôle de Hal (Georges possédait un mot de passe secret qui permettait de réinitialiser l'IA, dont il se servit pour le faire (et pour lui défaire la mémoire ce faisant)). Cette reprise de contrôle par passe secrète permit à Saule reprendre contact avec Soda, qui entre temps s'était évadé de la prison avec son commando, en creusant un tunnel dans le plafond de la cellule (ce qui permit d'y trouver quelques araignées que j'y avais de dissimulé). Suite à cette évasion, Soda et ses commandés purent compléter leur mission de ravitaillement du vaisseau en toutes sortes d'affaires, en restant à l'abri des orages éthyliques de Coricoco, grâce aux prévision météorologiques de Hal. Ce complément missionnaire s'étant déroulé sans anicroche (on s'assura de la collaboration de Annie Droite pour y arriver (Annie Droite étant la sœur de Annie Way)), il ne sera pas raconté ici pour ne pas ennuyer le lecteur (qui a sans doute suffisamment d'ennuis comme cela à suivre ce récit (mais qu'il ne s'en fasse pas pour cela, l'auteur a tout autant de difficulté à l'y précéder)).

Or donc, quand tout cela fut accompli, ils se retrouvèrent tous et toutes dans le Spartacus, et repartirent vers un ailleurs, ailleurs que celui où ils étaient depuis tout ce temps...

Passons donc maintenant à la suite des événements...

Ils repartirent dans l'espace, frontière de l'infini vers laquelle voyageait leur vaisseau spatial, pour sa mission de cinq ans : explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations, et au mépris du danger, avancer vers l'inconnu...

Oups, je crois qu'on l'a déjà fait celle-là...

Ils repartirent donc dans le cosmos, aux limites de l'éternité à l'intérieur duquel se promenait leur engin spatial, pour son devoir d'au moins dix ou quinze ans : chercher des mondes bizarres, trouver de nouvelles existences, et sans se préoccuper d'éventuels aléas malheureux, progresser vers l'ignorance...



samedi 4 février 2017

Les travailleurs de l'inutile.

Les travailleurs de l'inutile,
Ces forcenés de l’indélébile,
Travaillent jour après jour,
Pour apprendre tours et détours,
Aux rejetés de l'éveil,
Ceux qui n’ont pas place au soleil.
(L’étoile perd bien de sa brillance,
Quand toute vie se passe dans l’enfance !)





























Chaque jour dans ces classes,
Se répètent les mêmes phrases,
Ils ont la patience de dire et redire,
Ce qu'ils ne peuvent pas dédire.
Mais jamais ils ne désespèrent,
Parce que les hommes sont tous des frères.
(Même ceux-là qu’en société,
On aimerait mieux voir dissimulé !)









Ces élèves de l’inutile,
Ont la connaissance fragile.
Les lettres de leurs alphabets,
Sont sans mots sur les feuillets,
Des lettres qu’ils écrivent,
Dans leurs esprits à la dérive.
(Si leurs bouches ne disent que peu de chose...
Leurs âmes se révèlent tout en prose !)






En ce monde impitoyable,
Pour les faibles incapables,
Il y a plus d’espoir d’humanité,
Auprès des déshérités,
Qu’entre les mâchoires avides,
Des puissants cupides.
(Eux qui n’ont que mépris,
Pour ceux qui n’ont pas leur grande vie.)