lundi 22 avril 2024

 Poème éthylique

(Ou les élucubrations de Bacchus !)

 

Avec la page d’un livre ouvert,

Le dernier client prend un vers,

Il s’enivre des rêves frelatés,

D’une langue qui s’est égarée…

 


C’est d’une prose éthylique,

Que se compose l’ode idyllique,

L’ensommellier lève son vin,

À ces vers si fiction, écrits en vain.

 






Quand le déclamateur aviné,

Se perd dans les rêves oubliés,

Il récite une oraison délirante,

Bercé par son ivresse redondante

 







La dernière sommation du tenancier,

Sonnera le glas du poète alcoolisé,

Et quand s’éteindront les lumières,

Il s’endormira dans son ultime bière !