Poème éthylique
(Ou les élucubrations de Bacchus !)
Le dernier client prend un vers,
Il s’enivre des rêves frelatés,
D’une langue qui s’est égarée…
Que se compose l’ode idyllique,
L’ensommellier lève son vin,
À ces vers si fiction, écrits en
vain.
Se perd dans les rêves oubliés,
Il récite une oraison délirante,
Bercé par son ivresse redondante…
Sonnera le glas du poète alcoolisé,
Et quand s’éteindront les lumières,
Il s’endormira dans son ultime bière
!