mercredi 12 décembre 2018


Un titre 34 

Le retour au temps perdu, dans l'espace bien loin d'ici. 

Douzième épisode 
Du temps qui fuit, et des batailles épiques.



Avertissement : Nous devons à ce moment du récit, faire un temps d’arrêt pour en spécifier certaines contraintes (du temps) dans les pages à venir (et qui sont passées). Georges et Menaud se trouvant au cœur d'un trou noir, au sein de pareils cavités de pénombre les repères temporels habituels se perdent. Il s’ensuit que ce qui suit ne le fait plus nécessairement (suivre) et que passé, présent et futur s'y entremêlent joyeusement. La concordance des temps risque donc d'être quelque peu malmenée dans le futur au passé de cette histoire présente, du moins le temps que la relativité se calme un peu.



Ceci étant dit, fin du temps d'arrêt et reprise du temps d'après...



Georges et Menaud donc, seront pris entre des cow-boys et des indiens qui se font la guerre : les uns arrivant d'un côté et les autres de l'autre, il se trouvait au beau milieu (étant donné (mais ils en payeront tout de même le prix s’ils en sont atteints) les balles et les flèches qui leur sifflaient aux oreilles, on pouvait trouver que ce n’était pas un aussi beau milieu que cela) des hostilités.



-Je pense qu'il n'y avait qu'un moyen de s'en sortir, dira alors Georges...



-Je serai très heureux de le connaître, lui répond Menaud...



-Il fallait suivre les flèches.



Devant l'air intrigué de son second, Georges s'expliquera : « Comme les amérindiens ici présent tirent avec des flèches sur la cavalerie, nous faisions mieux de suivre les indications qu’ils déclenchent sur eux, pour rejoindre les tuniques bleus (tachés de rouge quand les traits (non d’esprit, mais qui restent pris) touchent au but).  Si je me fie à mes souvenirs des Guerres Indiennes, ce sont la plupart du temps les cow-boys qui massacrèrent les indiens. C’est donc en suivant les flèches que ces derniers tirent sur ces premiers, que nous pourrons rejoindre le clan qui massacre plutôt que celui qui le sera. »



-Et comme les chances de survie sont bien meilleures chez les massacreurs que chez les massacrés…



Ils partent donc dans le sens des flèches, qui les menèrent parmi les rangs des vestons lavandes, dont quelques soldats eurent l'obligeance de s’avancer pour leur faire escorte, et réceptionner par le fait même la volée de flèches qui les suivaient à leur place. Heureusement pour les survivants il n'y eût pas de seconde volée, les indiens s'étant envolés…



Leurs flèches qui avaient fait mouche n’étaient que celle d’une escarmouche…



Les soldats bleuis (mais qui n’étaient pas des bleus) accueillirent chaleureusement Georges et Menaud, car comme ils étaient arrivés au moment même où les indiens se retiraient, ils leur attribuèrent le mérite du retournement de la situation.



Avertissement (bis) : Nous devons à ce moment du récit, faire un deuxième temps d’arrêt. En effet, le temps de revenir à un temps linéaire dans ce récit est venu : la relativité de Einstein étant restreinte, elle a des limites, et elle vient tout juste de les atteindre…



-Messieurs, leur dit le général des troupes aux manteaux lapis-lazuli, je ne sais pas d’où vous venez, mais il semble que votre venue d'on ne sait où nous ait porté chance. Je vous en suis reconnaissant, et je vous assure que vous ne risquez rien de ces sauvages hindous (tout comme Christophe, le général avait tendance à mélanger les continents et leurs habitants) tant que vous êtes sous ma protection. Vous arrivez d’ailleurs au bon moment pour assister à ma grande victoire...



-Georges One et Menaud Second, se présenta Georges et représenta Menaud. Pourrions-nous savoir à qui nous avons l’honneur, et quel est cet endroit ?



Le général les salua à son tour en levant son chapeau : « Enchanté messieurs, je suis heureux de faire votre connaissance. Peut-être avez-vous entendu parler de moi ? Je suis le général Custer, et je suis sur le point de livrer une bataille décisive contre les Cheyennes et les Sioux. Je vais défaire leur chef, Taureau en Exercice, (libre traduction de l’auteur) sur les bords de la rivière Little Big Horn (la Petite Grosse Corne). »



-Oups ! dit alors Georges à Menaud, on n’a peut-être pas choisi les bons massacreurs finalement !

jeudi 6 décembre 2018


Les téléphones ignorants

 

Ce sont des téléphones ignorants,

Ces appareils qui ne partagent que la peur et l’indécent.

Ils n’ont qu’une seule cellule, et elle est bien amère…

Ce sont des téléphones unicellulaires !






Ils parcourent les réseaux sociologiques :

Ces fils où se transmettent l’ignare pensée unique,

La toile où se tissent les vérités de contrefaçon…

Le royaume des internautes en caleçon !






Ce sont des télégraphes sans fil conducteur,

Qui transmettent l’inepte à toute heure,

Les paranoïaques en sont la voix de la raison…

Les complots y sont toujours de saison !




Ils sont les portraitistes de l’égo,

Ils distribuent la vanité en réseau,

Mais une image ne vaut pas mille mots…

Quand elle est une prise de placebo !