Un titre 34
Les déambulations des uns et des
autres, dans l'espace bien loin d'ici.
Chapitre 7
Des vaisseaux de guerre, et des
guerriers en vaisseaux
La guerre en vaisseaux (sans gains
pour les perdants) était maintenant tellement proche du Spartacus, qu’on
pouvait dire qu’ils en avaient terminé leur approche, même si les spartakiens
ne se sentaient pas plus proche des guerriers aux vaisseaux rapprochés…
Plutôt qu’une proximité intimiste,
c’était un rapprochement intimidant !
Ces rapprochés reprochés (par ceux
qu’ils venaient d’approcher) circulèrent ensuite autour d’eux, et du fait de
cet effet courbe, les encerclèrent dans un cercle fermé. C’était une approche
digne d’un circulaire de promotion conquérante, de la part de ces malvenus
nouveaux venus. Ils avaient des intentions hostiles au style agressif, dont ils
firent part à l’équipage du Spartacus, sitôt qu’ils eurent complétés leur
mouvement circulatoire aux alentours du vaisseau terrien, maintenant central…
-Futurs esclaves du vaisseau de
moins que rien, traduisit Hal pour l’équipage tendu (non seulement ils devaient
tendre l’oreille pour entendre en raison d’un bris de haut-parleur, mais leurs
tensions artérielles prenaient des airs d’hypertension à mesure que la
situation se dégradait), nous vous avertissons que si vous ne vous rendez pas
sans condition, nous allons vous exploser la tronche… En fait, reprit
l’agressif interlocuteur, même si vous, vous soumettez immédiatement sans
condition, nous allons peut-être quand même vous éclatez la tronche, si nous pensons
que vous n’avez rien d’utile pour notre prochaine esclavagisation du reste de
l’univers. Disons-le franchement, maintenant que le Dyson n’est plus, nous
allons pouvoir faire suer d’aplomb ceux qui nous y avaient enfermé, ainsi que
tous ceux qui n’ont aucune responsabilité dans notre enfermement…
Le discours inconvenant du malvenu
agressif, jeta une pléthore d’eau réfrigérante sur la douche d’eau froide qui
avait déjà arrosé l’équipage lors de l’approche intempestive des vilains
affreux menaçants. Il y eût alors un
moment de silence angoissé, qui étreignit ceux qui se trouvaient sur la
passerelle du Spartacus. Finalement Soda, à défaut de pain, rompit cette muette
ambiance…
-Dis Hal, sais-tu qui sont ces
gugusses ? Et selon tes analyses par scans extériorisés, sont-ils aussi
puissants qu’ils le disent ?
-Pour le moment, je ne peux dire
exactement qui ils sont, mais je vais aller consulter la bibliothèque
galactique pour en savoir plus, aussitôt que je retrouve ma carte d’abonnement.
Quant à ta deuxième question, mes scanners ont dressé un tableau exhaustif de
leur armement, et s’ils ne peuvent pas nous détruire, ils peuvent nous faire
très mal. Par contre, ils ne conquerront
pas l’univers avec les armes dont ils disposent. Leur technologie datant de
quelques millions d’années, il y a eu dans l’intervalle des percées
scientifiques dont ils n’ont pas entendu parler, étant dans leur trou bouché
par le Dyson…
-C’est bon, je vois, reprit Soda.
Dans ce cas, voici ce que nous allons faire. Tu vas leur dire que…
***
Quand ils pénétrèrent dans le sas
décompressant (qui soulagea leurs tensions qui précédemment hypertrophiée par
les jets d’eau refroidissant), Saule, Soda, Georges et Menaud furent accueillis
par leurs nouveaux meilleurs ennemis. Ceux-ci, quand ils les considérèrent
suffisamment décompressés, les invitèrent à les suivre à travers les coursives
du vaisseau tout plein d’authentiques antipathiques guerriers (dorénavant sans
Dyson pour les retenir d’être désagréable avec tous ceux qui croisaient leur
chemin).
Les guides de la délégation des
émissaires du Spartacus, étaient des soldats extra-terrestre à l’allure de
Pitbull patibulaire.
-J’espère que tu sais ce que tu
fais, bruissa Saule à l’oreille de Soda, parce que si tu te goures, ces gugusses
n’hésiteront pas à me déraciner, suite à quoi ils vous étêteront…
-C’est ce qu’on ne va pas tarder à
savoir, lui répliqua l’étêté putatif, je pense que nous sommes arrivés sur la
passerelle de commandement…